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#205 : Infilitré

Réalisateur : Eric Valette


Résumé : Caplan doit mener jusqu'au bout la mission dangereuse qui consiste à négocier avec madame Arifa. La confiance de Dantin est à ce prix et Caplan doit aller de l'avant. Marceau a été écarté de la direction des opérations de l'infiltration au profit du général Fèvre. Un homme qui ne cache plus son objectif : éliminer Dantin et ses hommes, enterrant ainsi le secret qui les unit depuis les champs de bataille africains. Quant aux Invisibles, ils sont soutenus financièrement par une certaine Irène Bleuvenne, présidente d'une compagnie spécialisée dans l'industrie de l'armement. Elle semble tenir à éliminer Fèvre et l'on peut se demander quelles en sont les raisons.

Première diffusion
05.12.2011

Diffusions

Logo de la chaîne D8

France (inédit)
Jeudi 22.11.2012 à 00:00
0.56m / 2.1% (Part)

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Retrancrit par Maluzo pour Hypnoweb

Episode 5 -  Infiltré

© Canal+.

 

 

 

Mme Arifa : Vous arrivez en retard, et avec la police.

Dantin : Il y a méprise. M. Caplan n'est plus policier. Poulet un jour, poulet toujours. Tant qu'il respire...

Eddy : Et toi, Saraï Arifa, t'as encore la langue bien pendue, et pourtant, tu ne tapines plus.

-T'as raison. Insulte-la encore, et on ne va plus se contenter de parler.

-Si vous voulez la guerre...

Dantin : Merci, sergent. Madame Arifa, M. Caplan est comme vous un truand.

Mme Arifa : Si vous le dites.

Dantin : Il sera mon ambassadeur pour notre échange. C'est à lui que vous aurez affaire.

Mme Arifa : Conclusion : je dois fermer ma gueule. Vous voulez régler les choses comme ça ? OK... OK. Mais si jamais je vois l'ombre d'un uniforme de police...

Dantin : Ça n'arrivera pas.

Eddy : Il y a 350 kg à livrer. Première livraison de 150 kg. Paiement au cul du camion. Prenez-le comme un galop d'essai avant les 200 kg restants. Quand vous aurez l'argent, appelez, et je vous dirai où et quand.

Dantin : Sommes-nous d'accord ? Très bien. Vous dormirez à L'Empyrée. C'est arrangé avec Myriam.

Eddy : J'ai un point de chute.

Dantin : Je n'en doute pas une seconde, mais je préfère pas. Vous n'êtes pas seulement un ex-flic en cavale, vous êtes aussi impliqué dans la mort d'un motard.

Eddy : C'est Merks qui l'a descendu.

Dantin : Nos intérêts sont liés. Les flics ne viendront pas vous chercher à L'Empyrée. Un problème ?

Eddy : Juste un peu de gêne, à l'égard de sa sœur.

Dantin : Je comprends. Mais vous n'avez pas tué son frère…

***

-Les vigiles ont reçu l'itinéraire au dernier moment. Et tu étais le seul à savoir que l'or serait livré chez toi. Écoute-moi bien. Dans 2 minutes, cette porte va s'ouvrir et il va entrer.

-Je sais pas...

-Si tu ne me dis pas à qui tu as donné les informations, il va te tuer. Tu comprends ? Il va te tuer. C'est quoi, ce papier ?

-Des quittances de dettes d'un cercle de jeu à Paris. L'Empyrée, dans le 15e.

***

Myriam : Ça vous convient ? Laissez vos vêtements devant la porte. On vous les lavera.

Eddy : Merci.

Myriam : Bonne nuit, monsieur Caplan.

 

Appartement de Théo

Théo : Ça va ?

Melanie : Et toi ?

Théo : Comment il va ?

Forte explosion hier soir dans une société de garde-meuble. Deux corps ont été retrouvés. L'hypothèse criminelle est avancée. Selon les enquêteurs, l'une des deux victimes serait le célèbre avocat parisien Me Yannis Fahad. Son véhicule se trouvait prés du lieu de l'explosion. Cet avocat controversé...

***

Vogel : Je vais vous montrer quelques visages. Voilà. Ouari Boumendjel... Mwene Bambesi... et Théo Vachewski. Avez-vous rencontré l'un de ces individus ?

- Non.

Vogel : Ils sont impliqués dans le meurtre de cette jeune femme.

-Je suis désolé, mais en quoi cela me concerne-t-il ?

Marceau : La victime habitait dans l'un de vos immeubles.

-J'en suis doublement désolé, mais je vous repose ma question.

Marceau : Ils avaient un double des clés.

Vogel : De plus, votre fille a entamé depuis plusieurs semaines une liaison avec cet homme. Cet homme avait quelques griefs à l'égard de la victime, donc un sérieux mobile. Je comprends votre réticence à nous parler. Il s'agit quand même de votre fille unique. S'il s'ébruite que votre fille est la complice du meurtre d'une de vos locataires, je vous laisse imaginer les répercussions d'un tel scandale. Vous avez déjà eu à essuyer les remous d'une affaire de meurtre dans laquelle votre fille était impliquée : le jeune Fabien Mévrel. Vous vous rappelez ?

-Qu'est-ce que je peux faire pour vous aider ?

Vogel : Signer une déclaration dans laquelle vous témoignez que votre fille vous a dérobé les clés de l'appartement. Une fois en détention, ce ne sera pas difficile de la faire avouer et dénoncer ses complices. Quant à vous, monsieur William, vous reprenez le cours de votre vie et vous oubliez le passé... autant que vous le pouvez.

Marceau : Je t'admirerais, si tu ne me dégoûtais pas autant. Tu as retourné ce type.

Vogel : Hé, Marceau. Tu sais quoi ? Va te faire foutre, avec ta morale. Ces mecs tuent et violent, et mes méthodes t'emmerdent ? Ce bon bourgeois a étouffé une affaire de meurtre pour éviter la taule à sa fille. La mère de la victime n'avait pas les moyens. Dossier enterré.

Marceau : Enterré deux fois, vu ce que tu lui proposes.

Vogel : Si je dois effacer une sale affaire d'hier...

Marceau : Tu violes la loi. Pour un flic, ça reste une base d'obligation.

Vogel : Pour moi, c'est une base de discussion, surtout quand il s'agit de faire des arrestations.

 

Cimetière

Myriam :  Vous ne venez pas ?

Eddy :  Ce ne serait pas approprié. Tu restes là ?

Blitch : Un problème ?

Eddy : Aucun. Comme c'était ton ami, je me suis dit que...

Blitch : Je préfère me souvenir de son visage, pas de sa tombe.

***

Fargette : Allez, Delgado ! Allez ! On y va, en route. Deux mecs se font exploser, et tu sais rien ?

Roxane : Je devrais ?

Fargette : C'est le garde-meuble de ton père. T'as rien à dire pour ta défense ?

Roxane : T'es sérieux ? Je tuerais deux types dans mon garde-meuble ?

Fargette : Je sais pas, moi. Peut-être que t'étais en cheville avec eux. T'as pris un congé, et ton père t'a rien laissé.

Roxane : C'est pour réfléchir à ma reconversion, ducon.

Fargette : Tu m'en diras tant.

Roxane : Si je veux continuer à porter du 36, j'ai intérêt à quitter la police.

Fargette : Si je te la montrais, ma beauté intérieure t'éblouirait. En attendant ce grand jour, dégage. On n'en a pas fini. C'est loin d'être terminé, notre petite histoire. Je te raccompagne pas, tu connais la maison.

***

- Laissez la voiture devant L'Empyrée. Quand vous êtes prêt, on vient vous chercher.

***

-vous me garantissez que ma fille et moi n'aurons plus de problèmes ?

Vogel : Aucun.

-Et en ce qui concerne l'affaire Fabien Mévrel ?

Vogel : Quelle "affaire" ? Qu'est-ce que c'est ?

-L'assurance que nous sommes d'accord.

On ouvre la porte.

-Vogel, on vous arrête.

Vogel : Ordure ! Marceau, t'es un enculé de faux derche de merde !

***

Théo : Je t'attendais. Tu dois voir Eddy ?

Roxane : Théo, t'es trop con ! Buter deux mecs dans mon garde-meuble !

Théo : Tu plongeras pas. J'ai tout prévu. J'ai mis un autre cadenas.

Roxane : Et tu crois que Fargette n'y pensera pas ?

Théo : J'étais censé faire quoi ? Cet enculé voulait vous fumer.

Roxane : Fahad, nous fumer ? Fais-moi rigoler un peu. Et depuis quand t'en as à foutre des autres, toi ? Bon. C'est tout ?

Théo : Oui.

Roxane : Allez, fais gaffe à toi,

Walter : Les Arifa ?

Roxane : Où elle a trouvé autant de cash ? Elle est pas blindée à ce point.

Eddy : On va s'en tenir à ce qu'on sait sur elle : zéro confiance. Elle nous fera un sale coup.

Roxane : T'en as parlé à Dantin ?

Eddy : Il s'en doute, mais il est préoccupé par autre chose. Si on règle cette transaction sans accroc, il m'en parlera peut-être.

Walter : Mais t'es pas sûr.

Eddy : Ces mecs sont aussi instables que de la nitro. On marche sur des œufs. Ils ont encore 350 kg de lingots. On va livrer en deux temps. D'abord 150 kg. Réglons ça comme il faut. Après, on avisera.

Walter : On s'organise comment ?

Eddy : Rocky nous a déjà trouvé une voiture. On reprend contact avec Dantin, on embarque les lingots et on procède à l'échange.

***

Antoine : Fèvre est de plus en plus hostile et instable. Tant que je suis le mouvement, je ne crains rien, mais...

Sa mère : Je t'ai expliqué 100 fois. Si tu ne veux pas qu'elle se brise, regarde, appuie-la sur une autre. L'une se sacrifie pour l'autre. Ton père a été mon rempart. Je serai le tien.

Antoine : Je ne suis plus un gamin, maman.

Sonnerie.

-Irène Bleuvenne.

-Colonel Dantin, madame. Vous m'avez chargé d'une opération, mais la sécurité a été renforcée.

Irène : J'ai veillé à ce que vous ayez les outils. Prouvez-moi que vous avez les compétences.

Dantin : J'ai un candidat, mais je ne sais pas à quel point il est fiable. C'est un ancien flic. Je suis en train de le tester. Caplan.

Irene : Vous pouvez m'épelez ?

-C, a, p, l, a, n.

Irene : Je vais voir, colonel. À l'avenir, ne me dérangez plus pour ce genre de détails. Jean-Baptiste ? Que savez-vous d'un certain Caplan ?

Jean-Baptiste : Un ripou qui s'est évadé en compagnie de Gaëtan Merks. Et par hasard, leur transfert vers l'hôpital a lieu le même jour.

Irene :  Vous avez gardé des contacts dans la police ? Renseignez-vous. Et la clé dans le coffre de Fahad, elle ouvre quoi ?

Jean-Baptiste : Un coffre privé, madame. Chaque banque a un système de serrure. Il y avait aussi un mot de passe : "Indépendance". Reste à savoir quelle banque. J'ai mis un expert sur le coup.

***

Eddy : Théo a tué Fahad et Bambesi ?

Roxane : Oui. Il a tout prémédité.

Eddy : On t'a arrêtée ?

Roxane : Fargette m'a mis la pression, mais...

Eddy : Je sais plus quoi faire, avec Théo.

Roxane  : Fais rien. T'es pas son père, t'es pas son frère. T'es même plus son chef.

***

Vogel : C'est obligatoire ? Sale pute.

Valérie : Quoi ? Qu'est-ce que t'as dit ?

Vogel : Rien.

Valérie : "Sale pute" ?

Vogel : J'ai pas dit ça.

Valérie : "Sale pute" ? Putain ! Tu vas me le payer ! Tu vas te calmer, oui ? Au cas où tu l'aurais oublié, t'as été pris en flagrant délit de corruption. Entre nous, quel officier de police se salirait en enregistrant la plainte d'un ripou dans ton genre ?

Marceau : Bon. Vogel, t'es devenu un vieux clébard minable. T'es parti pour 10 ans de chenil. Avec ton cursus de flic, tu vas te faire draguer.

Vogel : Vous voulez quoi ?

Marceau : On veut le procureur Vanderbeke. Il a couvert tes écarts. Il t'a laissé enquêter à ta façon sur l'affaire Lemoine.

Vogel : Et si je témoigne qu'en plus, Vanderbeke a remis les fiches des suspects, Vachewski compris, à Lemoine, ça me rapporte quoi ?

Marceau : Ça t'évitera la détention. Pas la radiation.

***

Dantin : Vous aviez dit "2 hommes".

Eddy : Vous n'aimez pas les femmes ?

Dantin : Si, beaucoup. C'est pour ça qu'elle reste.

Eddy : À quoi vous jouez ?

Dantin : Je ne suis pas à l'aise en présence d'un policier. Je parle du lieutenant Delgado.

Eddy : C'est grâce à elle que je me suis évadé.

Roxane : T'as l'air surpris, ducon.

Dantin : Insultez-moi encore une fois, et je vous tue. Werner, occupez-vous de notre invitée.

Walter : Colonel, prenez-moi en garantie, plutôt.

Dantin : C'est vaillant de votre part, M. Morlighem, mais le débat est clos. Suivez-moi. Revenez vite. Et avec l'argent.

Walter : Il connaît mon nom et celui de Roxane.

Eddy : Tout ce qu'ils savent, c'est qu'on était flics. Ils savent rien, alors pas de panique.

Si ça se trouve, ils savent qui on est, et dés qu'ils auront l'argent, ils nous buteront.

***

Mme Arifa : Vous faites la gueule ? Qu'est-ce qui ne va pas ?

-Mon beau-frère a décidé qu'une fois les lingots récupérés, vous et vos fils deviez mourir.

Mme Arifa : Vous pouvez me répéter ça ?

-Vous m'avez très bien compris, madame Arifa. Mon beau-frère, Ruben Breynaert, veut vous assassiner, vous et vos fils, puis récupérer son or.

Mme Arifa :  Il est antisémite et en plus, il n'est pas réglo en affaires.

-Alors ? Qu'est-ce que vous comptez faire ?

Mme Arifa : D'après vous ?

-Tuez-le.

Mme Arifa : Et ça me rapporte quoi ?

-Vous avez déjà 50 %des lingots. Vous voulez quoi de plus ?

Mme Arifa : 100 %

-Quoi ?

Mme Arifa : Quand il sera mort, vous serez le patron d'un empire d'une centaine de millions d'euros. Alors... un peu de générosité.

-D'accord. Affaire conclue.

***

Eddy : Où est le Partner ?

Mme Arifa : Pas trop tôt.

Eddy : Je peux voir ? Niveau - 4, un Peugeot Partner blanc. Mon homme est déjà sur place.

Mme Arifa : T'as noté, Daniel ? Tu m'appelles quand vous aurez chargé.

Fils arifa : C'est bien ça. Dans le coffre.

Walter : Appelle ton micheton.

Son téléphone sonne.

Mme Arifa : OK. La prochaine fois, poulet, tu trouves un autre endroit.

***

Myriam : Vous avez vérifié ?

Eddy : Le compte y est. Le colonel doit avoir une confiance aveugle en vous.

Myriam : Cet argent, monsieur Caplan, c'est que du papier. Une indemnité compensatoire pour des familles.

Eddy : Je comprends pas.

Myriam : Le colonel Dantin, Luanda et Werner ne veulent pas d'argent. Contrairement à vous. L'argent des lingots servira à indemniser les familles des soldats qui étaient en Angola.

Eddy : Votre cercle est une façade légale pour reverser l'argent sans que le fisc inquiète les familles.

***

Flamand.

-C'est bien cet homme qui tenait la valise ?

-Oui. Il est entré avec dans le cercle de jeu. Il est reparti sans.

-C'est tout ?

-Oui, c'est tout.

***

Dantin : Ça n'est pas ce que vous croyez.

Eddy : Et qu'est-ce que c'est ?

Dantin : Quelque chose qui ne guérit pas mais repousse l'échéance. J'ai des soucis de santé.

Eddy : Où est Roxane ?

Dantin : Avec Werner. Votre amie va bien.

Eddy : S'il lui arrive...

Dantin : Vous la retrouverez bientôt. Vous avez ma parole d'officier. J'ai parlé à Myriam. Les choses se sont déroulées comme vous l'aviez prévu.

Eddy : On livre le reste quand ? Je veux pas que Roxane reste ici.

Dantin : J'aimerais vous parler d'une autre affaire.

Eddy : Comme ça, ça ne m'intéresse pas.

Dantin : Donnez-moi une heure. Ensuite, vous pourrez refuser. Asseyez-vous.  Bleuvenne Industries, ça vous dit quelque chose ?

Bleuvenne Industries

- Monsieur le ministre, messieurs, merci d'être là pour la démonstration de ce que nos ingénieurs appellent "l'Inessif". En linguistique, c'est un complément d'intériorité. En termes de sécurité civile, c'est une arme de nouvelle génération. L'Inessif ne laisse aucune chance aux terroristes. Il les identifie et les élimine. L'Inessif a été conçu par nos ingénieurs pour les forces spéciales, dans des situations d'intervention tactique. À votre arrivée, on a orné votre poignet d'un bracelet comme celui-ci. Vous vous demandez sûrement à quoi il sert. Disons qu'il va vous permettre de sortir en vie de cette pièce. Une démonstration valant mieux qu'un discours, je vous invite à rester assis et à ne pas bouger. Et n'oubliez pas de vous munir de vos petits bouchons d'audition.

Coups de feu et cris.

La balle reçoit

-les informations inscrites sur la puce électronique du bracelet et évite toute personne porteuse de ce bracelet. Vous n'aviez donc rien à craindre.

***

Appartement de Théo

Le téléphone sonne.

Théo : Qu'est-ce que tu veux ?

- Théo, il faut qu'on parle.

Théo : T'as pas compris, Eddy ? Vis ta vie, et si t'as le temps, va te faire foutre.

Sms : ils tiennent roxane. Besoin de toi !

Théo : Oui, allô ? T'es où ? J'arrive.

***

Valérie : Vanderbeke, je vous arrête.

Marceau : "Procureur Vanderbeke."

Vanderbeke : Ça veut dire quoi ?

Marceau : Vogel a été arrêté pour corruption et obstruction à une enquête judiciaire. Une fois en prison, il s'est mis à chanter comme un colibri.

Vanderbeke : Ça sera sa parole de corrompu contre la mienne.

Valérie : Elles sont sur des cassettes de Dictaphone que Vogel a faites. C'est mort. Emmenez-le. Quoi ?

Marceau : Faire tomber des représentants de l'ordre, ça vous excite. Vous n'êtes pas si différente de Vogel.

***

Eddy : Salut, Théo.

Théo : Enculé ! Arrête, Théo ! Arrête ! Arrête !

Théo : Enculé ! Arrête !

Walter ! Bordel de merde ! Théo !

Théo : Il fallait que tu sortes et que tu nous pourrisses la vie !

Eddy : C'est ça. Ça a toujours été ma faute, hein ?

Théo :  La seule vie que j'ai pourrie, c'est la mienne !

Walter : Je suis d'accord. Ça a toujours été ta putain de gueule d'abord. Bon. Maintenant, on parle... ou on se fout sur la gueule ?

Théo : Vas-y, parle. T'as fait quoi, de Roxane ?

Eddy : Dantin la tient. Il m'a promis de la libérer aujourd'hui. Il a un dernier coup à nous faire faire. Je veux te parler de la suite.

Théo : J'en ai rien à branler.

Walter : Si Dantin découvre qui on est, on est morts. Mais c'est vrai, tu nous dois rien. T'es obligé de rien. En plus, tu risques rien.

Eddy : T'es notre meilleur effet de surprise. Dantin et ses hommes te connaissent pas. On a besoin de toi.

Eddy : T'en as fini avec nous ? OK. Mais comme nous, tu veux récupérer ta vie.

Théo : Pourquoi t'appelles pas Marceau et Fèvre ?

Eddy : Marceau viendra pas. Quant à Fèvre, c'est la peste et le choléra à la fois.

Walter : Alors ? Tu te décides ? Pour ta gueule ou avec nous ?

Théo : Vas-y, accouche.

Eddy : On doit braquer une arme : l'Inessif. J'ignore pourquoi ils la veulent. Dés qu'on aura cette arme, on les tiendra par les couilles.

Théo : Bon. C'est quoi, le plan ?

***

Prefet : Après ces arrestations, il sera difficile de vous refuser votre promotion.

Marceau : J'aimerais surtout reprendre un vrai travail de police.

Prefet : Être commissaire divisionnaire, c'est pas du travail de police ?

Marceau : Vous avez la tête de Vanderbeke. Je veux reprendre le contrôle de l'infiltration Caplan.

Prefet : Fèvre a pris le dossier, qui est tout proche d'être réglé.

Marceau : Comment ça ?

Fevre : Grâce à un mouchard. Fèvre est sur le point de localiser les Invisibles. Quand ce sera fait, ses hommes vont tout nettoyer.

Marceau : Dites à la DCRI que je suis sur l'affaire. S'il arrive quelque chose à Caplan, j'appelle la presse et je vide vos poubelles en direct.

***

Werner : Donne-moi ça. Donne-moi ça. Qui c'est ?

- Je suis Gabriel.  T'es qui, connard ? Passe-moi ma meuf.

Werner : Tourne-toi.

Marceau : Merde.

Werner : Tourne-toi.

Roxane : Va te faire enculer ! OK ? Qu'est-ce qui va se passer ?

Werner : Chuttttt

Antoine : On les tient, général. Le mouchard vient de s'activer. Ça y est.

Fèvre : Dans une heure, mes hommes seront sur place. Après leur passage, il n'y aura plus que des cadavres à ramasser…

 

Kikavu ?

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