Épisode Chèvres et chacals S02E04 - Braquo Saison 2

Retrancrit par Maluzo pour Hypnoweb

Episode 4 -  Chèvres et Chacals

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Dantin : Mon temps est compté, monsieur Caplan. Dites-moi comment est mort Merks.

Eddy : Je vous l'ai déjà dit. Un motard de la gendarmerie nous a tiré dessus. Merks a pris une balle.

Dantin : Un homme d'élite abattu par un motard ? Qu'en pensez-vous ? Rien.

Eddy : C'est la vérité. Pourquoi j'aurais tué votre homme ?

Dantin : Je ne vous crois pas. Vous voulez tirer profit de la dépouille d'un mort. Vous êtes venu pour ça.

Eddy : J'ai pas tué 10 personnes pour du fric. Va te faire foutre.

Dantin : Vous mentez, Caplan. La vérité a sa musique, et le sergent va vous la faire chanter.

Électrocution…

***

Roxane : T'es devenu fou ?

Walter : Tu voulais que je fasse quoi ? Eddy entre, et je le vois pas ressortir. C'est la dernière personne qui l'a vu. Elle sait avec qui il est et comment les contacter.

Roxane : Fais ce qu'Eddy t'a demandé.

Myriam : Où est mon frère ?

Roxane : Où est Eddy ? Appelle-les. Appelle-les !

Myriam : Quand j'aurai vu mon frère.

Roxane : Appelle tes amis, maintenant.

Myriam : Il est sans doute déjà trop tard.

Roxane : Tu vas finir comme lui, alors.

***

Hurlements.

Dantin : Ça me déplaît aussi. Mais c'est le seul moyen de savoir qui est réellement Caplan.

Verner : Nous avons atteint nos cibles par d'autres moyens. Si ce n'était pas un ripoux, on nous l'aurait dit.

Dantin : Vous étiez d'accord, pour Fernandez.

Verner : Un bourreau. Ne devenez pas comme lui, mon colonel.

Un téléphone sonne.

Dantin : Oui ?

Roxane : Je détiens une amie à vous, Myriam Elmidoro.

Dantin : Je vous écoute.

Roxane : Je veux entendre Eddy.

Dantin : Comme vous voudrez.

Hurlements.

Dantin : Vous l'entendez ? Ce n'est qu'un début. Chaque seconde est une éternité. C'est moi qui vous contacterai, s'il est en état d'avoir une conversation.

Roxane : Espèce de... Il est où ?

***

-Tiens. C'est pas de la 1re qualité, mais ça marche.

Walter : Écoute bien ce que je vais te dire. J'ai collé un pack de C4 sous ton siège. Évite de gigoter, sinon... boum.

Bambesi : Hé, monsieur, c'est pas moi.

Walter : Ta gueule, connard !

Bambesi : C'est pas moi. C'est pas moi !

Walter : T'as tué une mère sous les yeux de son môme, et je suis père. Tu crois m'apitoyer ?

 

***

Dantin : Soyez convaincant. Roxane vous écoute.

Roxane : Eddy, c'est Rox. Je tiens la sœur de Merks. Si on te tue, je la tue. Je suis claire ?

Eddy : Roxane, fais ce que je te dis sans discuter. Relâche-la. Tu m'entends ?

Roxane : Quoi ?

Eddy : Fais-le ! Laisse-la partir. Laisse-la partir.

Appartement de Théo

Théo : Pourquoi, bordel ?

-Yaniss me tient. Il a des preuves contre moi.

Théo : Il t'a demandé de t'asseoir sur ma queue et de dire "je t'aime" ? C'est ça, qu'il t'a demandé ?

-Les sentiments...

Théo : "Les sentiments" ? Redis-le, pour voir ! Qu'est-ce que je lui ai fait, à cet enculé ?

-T'as balancé Lornach.

Théo : Ta gueule, putain !

-Arrête ! Arrête ! J'ai quelque chose d'important à te dire, putain ! J'ai quelque chose à te dire.

Théo : Que t'es désolée de t'être foutue de moi, mais que tu me sucerais bien ?

-Yaniss en veut aussi à tes amis.

Théo : Pourquoi tu me dis ça ?

-Parce que...

Théo : Pourquoi ? T'es rien ! Je t'aimais ! T'étais tout pour moi  T'es plus rien ! Dégage ! Dégage !

-Arrête ! Théo... Théo...

Théo : Me touche pas ! Enlève tes mains. Me touche pas. Me touche pas, me touche pas. Fais tes sapes. On s'en va. Je t'attends dehors.

***

Myriam : Caplan a bien réagi. Ça comptera.

Roxane : Vos amis ont braqué 400 kg d'or et tué dix personnes. Ils le relâcheront pas.

Myriam : Et s'ils le tuent ?

Roxane : Ben, vous mourrez aussi.

Myriam : Vous iriez jusque-là ?

Roxane : À votre avis ?

Myriam : Je veux récupérer le corps de mon frère, pour l'enterrer.

Roxane : Ça dépend pas de moi. Descendez. Descendez !

***

-Colonel, Caplan, je le termine ?

Dantin : Rendez-lui ses vêtements et surveillez-le de prés.

***

Lemoine : T'as une main en moins. Dis-moi qui t'a envoyé, ou je te travaille à l'acide. S'il te reste de l'amour-propre, dis-moi qui. T'as ma parole que je te finis rapidement.

-Fahad... Fahad.

Lemoine : L'avocat ? Fahad, l'avocat ? T'es sûr ? T'es sûr ? Merci.

Il hurle de douleur.

***

Atom : Je veux la tête de Serge Lemoine, au sens propre, au sens figuré et au sens large. Vous n'aimez pas tuer l'un des vôtres. Mais même dans les beaux jardins, il y a de la mauvaise herbe.

Mme Arifa : Quand ça arrivera, il faudra une bonne raison.

Atom : La seule bonne raison que j'aie, c'est l'argent.

Mme Arifa : Atom, nous sommes prêts à te dédommager pour le préjudice subi.

Atom : J'ai perdu sept hommes, sept Arméniens. Sept familles en deuil. À combien t'estimes ce préjudice, Arifa ?

Mme Arifa : Annonce ton prix.

Atom : Tu vas bientôt toucher l'argent de tes lingots d'or. Bon... Quand on veut conclure ce genre d'affaire, il vaut mieux que ce soit dans un espace shalom, dans la paix, pas dans la guerre. Écoute-moi. Si tes fils ne m'apportent pas la tête de Serge Lemoine, j'en tirerai mes conclusions, et elles seront définitives. C'est le shabbat, aujourd'hui. Je te laisse jusqu'à lundi matin.

-Maman, laisse-moi tuer l'Arménien.

-On va pas buter Serge. Il est comme nous.

- Il s'appelle Lemoine ! Les lingots, c'est lui.

-Mme Arifa : Vous avez le téléphone ?

-Oui.

Mme Arifa : Alors, qu'est-ce que t'attends pour appeler ?

-J'aimerais parler au président de votre compagnie. M. Arifa.

-Bien sûr. Oui, je parle français. Euh... Oui. Donnez-moi votre adresse, s'il vous plaît. Nous arrivons tout de suite.

***

Walter : Catherine ? Léa ? Oscar ? Putain... Putain...

Je veux pas y aller.

 

***

Théo : Ta gueule. C'est pour ton bien. Rentre là-dedans. Tiens, ton sac. Si t'es encore en vie, c'est grâce à moi et à Caplan, sans oublier la plus-value sur Bambesi. Si tu crois que je vais payer, tu te trompes.

Atom : Est-ce que je t'ai demandé quelque chose ? Écoute-moi bien. Lemoine est déjà mort. Entre moi et les Arifa, il est foutu. Alors va pas te mettre au milieu.

Théo : Tu crois qu'elle va tuer un juif ?

Atom : Apprends une chose de moi : l'argent est la religion que tout le monde partage. Tu te bats si c'est bon pour tes affaires.

***

Mme Arifa : "Une récompense" ? Je pensais plutôt à un partenariat.

-Nous ne comprenons pas très bien votre démarche. Vous pourriez être de mèche avec ceux qui nous ont volés.

Mme Arifa : Si vous voulez vérifier, la police, c'est le 17. Votre marchandise vaut 12 M d'euros. Je récupère les lingots, et je garde la moitié pour moi.

-Oui, je parle ta langue.

-Vous êtes consciente qu'en cas de tirs, vous serez touchée ?

Mme Arifa : Je ne laisserai pas mes fils traîner en enfer sans leur mère. Rangez vos armes. Alors ? On fait affaire ?

***

-Croyez-vous vraiment que Caplan a une chance, général ?

Fèvre : Tout le monde a toujours une chance, mais pour ce qui est de la saisir... Ils possèdent une clé USB contenant des informations classifiées. Dés l'instant qu'ils l'utiliseront, ils activeront un traceur codé. On liquidera ceux qui seront sur place.

-Et si Caplan est avec eux ?

***

Dantin : Tout est prêt ?

-Oui, mon colonel.

Dantin : Pour la porte, une solution ?

-Il faudra neutraliser les gardes, faire sauter la charge et récupérer l'arme. L'un de nous devra couvrir le groupe.

Dantin :  Au prix de son propre sacrifice, c'est ça ?

Werner : Gaëtan devrait être parmi nous.

Dantin : Je sais. Sa présence nous manque cruellement. Mr Caplan, Faites une croix sur l'argent que Gaëtan vous a promis. Je crains que sa promesse ne soit morte avec lui. Mais j'ai une proposition à vous faire. Avec tous les flics qui veulent avoir votre peau, vous n'aurez bientôt plus aucune option, juste un cercueil à occuper.

Eddy : Qu'est-ce que vous proposez ?

Dantin : Une affaire qui vous remplira les poches. Quand nous aurons fini, nous quitterons ce pays. Il reste une place à bord, monsieur Caplan, celle de Gaëtan Merks.

Eddy :  Les cimetières sont pleins de gens qui ont fait une bonne affaire. Quelle garantie me donnez-vous ?

Dantin : Celle de ne pas vous avoir déjà supprimé. Vous aurez droit à deux hommes. Si je vois un visage que je ne connais pas, vous êtes mort. Et avant ça, vous nous rendrez la dépouille de Merks. Werner, rendez-lui ses effets.

***

Myriam : Sa plaque militaire ?

-Il ne l'avait pas quand je l'ai récupéré.

Myriam : Gaëtan ne se serait jamais laissé enlever cette plaque. Laisse-moi seule.

***

Prefet : Faites-moi part des progrès notables de Caplan.

Roxane : "Progrès notables" ? Je comprends pas votre question.

Prefet : Depuis la mort du motard, le ministre m'appelle tous les matins. Quelqu'un doit payer. Caplan était sur place.

Roxane : Caplan a sauvé la vie de l'otage de Merks. Les Invisibles lui font payer très cher.

Prefet : Eh ben, voilà. Caplan est enfin à sa place. Alors maintenant, j'exige une conclusion. C'est clair ?

Fèvre : Merci. Tenez-moi au courant dés que vous avez des nouvelles de Caplan. Vous n'aurez pas besoin de le réintégrer dans vos services.

***

-Théo, c'est moi. Rappelle-moi, je t'en supplie. Me laisse pas ici. Rappelle-moi. Même si t'as tué la femme de Lemoine, je m'en fous.je t’aime, J'ai fait une connerie, aussi. Rappelle-moi, je t'en supplie. Ouvrez la porte, putain de merde !

Elle pleure.

Dans un bar 

Yaniss : Comment va ?

Théo : Ben, devine. Mélanie sait tout. T'imagines si elle parle ?

Yaniss : Pour balancer quoi ? Qu'elle avait les clés de Lemoine ? Ce serait s'accuser. T'angoisse pas. Jamais elle parlera. J'ai un dossier sur elle.

Théo : Et à quoi servent les deux gus dehors ?

Yaniss : Il sait que je suis à l'origine de la mort de sa femme, et toi aussi.

Théo : C'est Boumendjel qui a parlé. Bambesi, je l'ai.

Yaniss : Et il est où ?

Théo : Enfermé dans un container. Tu me l'as présenté, à toi de t'en débarrasser.

Yaniss : Tu vas où ? Éloigne-toi d'elle, Théo. Cette pute, c'est des emmerdes.

***

Eddy : Merci, Rocky.

Roxane : Comment tu vas ?

Eddy : Ça va.

Roxane : Qu'est-ce que t'as appris sur eux ?

Eddy : Ils sont que trois, mais très organisés, plus dangereux que des chacals. Ils effaceront tout le monde avant de se faire crever.

Roxane : Qu'est-ce qu'ils veulent ?

Eddy : Faire un dernier gros coup avant de disparaître. Mais la mort de Merks a créé un vide. À quatre, ils pouvaient y arriver. À trois, aucune chance. Ils ont besoin de quelqu'un.

Roxane : Donc t'as signé ?

Eddy : Je vais avoir besoin de toi.

Roxane : D'abord, écoute-moi. J'étais à la DCRI, ce matin. Le préfet a bavé sur toi. Pour lui, t'es mort et enterré.

Eddy : Fèvre était là ?

Roxane : Oui, mais je le sens pas avec nous.

Eddy : J'irai jusqu'au bout. Je me fie plus qu'à toi et Théo.

Roxane : Et Walter.

Eddy : Walter...

Walter : Il est là ! Même quand on n'a plus besoin de lui.

Roxane : Je vais faire du café, moi.

Walter : J'ai un problème, Eddy.

Eddy : Ça fait 15 piges que t'en as. C'est quoi ? Catherine part ? Tes gosses ont de mauvaises notes ? Les huissiers ? Il te faut combien ? 10 000 ? 15 000 ? J'irai braquer la Poste.

Walter : J'ai perdu un ami.

Eddy : Quoi ?

Walter : J'ai perdu un ami. Je suis venu le retrouver. Ouais.

Eddy : Pauvre con. Ouais.

***

Fèvre : Tout est là. L'analyse financière des fonds qui ont permis à Elmidoro de financer son cercle de jeu.

-Et alors ?

Fèvre : Il y a votre mère.

-Ma mère ? Qu'est-ce qu'elle fait là ?

Fèvre : Dans ce dossier, Antoine, apparaît le nom d'Irène Bleuvenne. C'est bien votre maman ?

Antoine : Elle est à la tête d'un empire : armement, agroalimentaire, énergie, et j'en passe. Je doute qu'on y trouve une maison de jeu. Maman a horreur du hasard.

Fèvre : Prévenez-la que je veux la voir.

***

Dans un parking 

Roxane : Bonjour, Marceau.

Marceau : Vous manquez pas d'air. Enculé, va.

Eddy : Surveille ton langage. Y a une dame.

Marceau : Un flic est mort, et vous, vous flambez.

Eddy : Merks a buté le motard. Il allait me fumer aussi.

Marceau : Dommage.

Eddy : J'aurais pas eu le plaisir de voir Fèvre te baiser. Alors, s'il te plaît, joue pas les bonshommes avec moi.

Marceau : Bon. Qu'est-ce que tu veux ?

Roxane :  Eddy n'a plus confiance en personne, mais moi, je crois en vous. On a besoin de quelqu'un à la maison Poulaga.

Marceau : Je peux plus rien pour vous. Quand j'étais sur l'affaire... Je suis plus censé savoir que t'existes.

Eddy : On veut les faits et gestes de ceux qui bossent sur le dossier. Alors dépêche-toi de te faire pousser des couilles. On fait comme au départ. Pour me contacter, passe par Roxane.

***

Théo : Tu voulais me voir ?

Atom : Tu peux récupérer ta poule.

Théo : J'en ai rien à foutre. T'en fais ce que tu veux.

Atom : Elle est enceinte de toi.

Théo : Quoi ? Qu'est-ce que tu racontes ?

Atom : Elle a eu un souci de santé, alors on a appelé un toubib. Il l'a auscultée, et elle lui a fait jurer de rien répéter. Il va rien me dire, avec tout le pognon que je lui file ? Je connais pas votre passif, et ça me regarde pas. Mais chez moi, t'abandonnes pas une femme enceinte de toi. Mais c'est ta vie. Fais ce que tu veux.

Théo : Atom, tu peux la ramener chez moi ?

***

Dantin : Montez, elle vous attend. Werner , Dés qu'il sera redescendu, vous resterez ici en protection.

Myriam : C'est la dernière fois. La prochaine fois, la porte. Disparais. Alors, monsieur Caplan ? C'est quoi, cette urgence ?

Myriam : Où vous l'avez trouvée ?

Eddy : L'homme qui détenait le corps l'a retrouvée. C'est tout.

Myriam : Vous étiez à côté de lui, quand il est mort ?

Eddy : Oui.

Myriam : Il a dit quelque chose, avant de mourir ?

Eddy : Il a prononcé votre nom et m'a demandé de vous protéger.

Myriam : En empêchant votre amie de me tuer ? C'est ça ?

Myriam : Si Gaëtan était encore en vie, il vous abattrait.

Eddy : Votre frère voulait tuer tous ceux qui croisaient sa route. La trahison l'a détruit.

Myriam : Caplan... J'ai grandi avec des hommes d'arme, passé mes nuits de femme avec des truands. Beaucoup ont voulu me protéger et m'atteindre. Vous ne m'atteindrez pas.

Eddy : Rassurez-vous. Je m'en tiendrai à la promesse que j'ai faite.

Dantin : Elle vous a dit quoi ?

Eddy : Rien qui fera revenir Merks.

Dantin : En gage de ma confiance.(il lui donne un flingue)

***

Son téléphone sonne.

Lemoine : Quoi ?

-Serge, c'est Mme Arifa. Tu peux venir ?

Lemoine : Ça peut attendre ?

Mme Arifa : Tu risques de pas savoir ce que Paradjanov te prépare.

Lemoine : J'arrive.

***

Yaniss : théo Tu me suis ou quoi ?

Théo : Je te suis pas. Je te devance.

Yaniss : T'es devenu fou ?

Théo : Oui. T'as forcé Mélanie à baiser avec moi.

Yaniss : Tu veux que je te dise quoi ? Que je suis désolé ? Ben, non.

Théo : Espèce de petite pute !

Yaniss : J'avais besoin de toi ! Ça t'a servi, aussi. Et t'en as bien profité.

Théo : Petite pute, va !

Yaniss : T'as cru que c'était une baise cadeau ? Espèce de pourriture ! Je vais te niquer.

Théo : Tu vas fermer ta gueule ! Ferme ta putain de gueule ! Bouge pas... Bouge pas. Rentre là-dedans ! Tu vas t'accrocher gentiment.

Yaniss : Dans tes rêves !

Théo : Attache-toi, je te dis ! Attache-toi. Tu voulais me fumer après lui, et apporter ma tête à Lemoine ? Et buter mes amis ? Je vais tous vous buter ! Ferme ta gueule ! Ta gueule ! Toi, le bâtard, tu le fumes ?

Yaniss : Regarde-moi ! Ne l'écoute pas !

Théo : La ferme ! Fais-le. Dans 10 min, si t'as pas bougé, je le fume et je m'occupe de toi. T'entends ?

Bambesi : Casse-toi, vas-y. Casse-toi ! Fils de pute, va.

Yaniss : Tu vas me fumer avec tes yeux ?

Bambesi : Fahad, je vais te crever, fils de pute !

Yaniss : Regarde-toi ! T'es attaché !

Bambesi : J'ai un cadeau pour toi sous ma chaise. Crève, salaud !

***

Lemoine : Tu voulais me voir ?

Mme Arifa : J'ai acheté 50 kg d'or à ton colonel.

Lemoine : C'est pour ça que tu me déranges ? Et l'Arménien ?

Mme Arifa : Je vais t'en parler. Assieds-toi, tu vas comprendre. Fais-le entrer.

-Regarde, bonhomme. Regarde ton papa. Regarde papa. Je t'avais promis qu'on le reverrait, papa. Maintenant, papa va décider si on retrouve maman ou pas.

-Mama ! Papa !

-Allez, viens.

Mme Arifa : La famille, c'est le plus important. Paradjanov a menacé mes fils, sinon j'aurais pas fait ça. Mais tu connais la loi du sang. C'était toi ou ma famille.

Lemoine : Salope ! (Lemoine est abattu)

Mme Arifa : T'aurais fait pareil. Je te dois plus rien, Atom.

Atom : Jusqu'à la prochaine fois, Arifa. Jusqu'à la prochaine fois…

Mme Arifa : Menace encore mes fils, et ça t'arrivera quand tu t'y attendras pas. Un taxi dans une rue, un livreur en bas de chez toi, un cousin revenu du Caucase... N'importe qui, n'importe quand.

Atom : Au pays, on dit : "Si derrière chaque barbe, y avait de la sagesse, "toutes les chèvres seraient des prophètes."