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#107 : Tangente

L'enquête sur le meurtre de l'avocat de Lemoine est confiée à l'office central pour la répression du banditisme. Eddy et son équipe doivent retrouver le truand avant eux pour éviter d'être compromis.

Tandis que Walter et Théo interrogent l'amie de Lemoine, Eddy se rend chez l'un des ses contacts afin de le localiser. Mais le commandant Marceau, de l'office central pour la répression du banditisme, réussit à retrouver Lemoine en même temps que l'équipe.

Première diffusion
02.11.2009

Diffusions

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France (inédit)
Jeudi 01.11.2012 à 00:00
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Bernardi s'en prend à Caplan dès son arrivée au SDPJ, l'affaire Lornach a été confiée à Marceau de L'OCRB, excédée que les affaires de Caplan soient confiées à d'autres services, elle lui fera bien comprendre qu'il va falloir qu'il se bouge.

Eddy rend visite à une connaissance serbe, un certain Janko pour l'informer qu'on a retrouvé le corps de son ami Marcus. Il lui conseille de disparaître quelque temps avant que son ami soit identifié et qu'on fasse le rapprochement avec lui. Janko ne voudra qu'une chose, savoir qui a fait ça pour se venger et passera donc un marché avec Eddy en ce sens ; La localisation de Lemoine contre le meurtrier de Marcus...

 

Bernardi rejoint Roxane dans les toilettes, pour essayer de savoir ce qui est arrivé à Walter, elle va lui conseiller de ne pas aller tout droit dans le mur et de bousiller sa carrière en protégeant Caplan, même si celui-ci lui a sauvé la vie.

 

Walter et Théo rendent visite à la petite amie de Lemoine, Mira, dans le bar où elle travaille. Elle leur dira qu'elle n'a pas de nouvelles de lui depuis deux jours, et qu'il est parti se mettre au vert avec son fils. Et qu'elle ne leur dira jamais rien parce qu'elle attend un enfant de lui...

Roxane trinque une dernière fois à la mémoire de son père avec sa montre dans la main, Eddy la rejoint ne sachant trop comment la réconforter, elle va lui demander de boire un coup avec elle pour lui annoncer que son petit-ami l'a quittée dès qu'il a vu les photos de leur baiser dans la voiture prises par Vogel..

Elle va également lui avouer que Bernardi lui a proposé de se sortir du pétrin si elle parlait maintenant... Eddy lui dira de faire ce qu'elle veut, qu'elle est libre et qu'il ne lui en voudra pas et qu'il est désolé de l'avoir entraînée la dedans. Elle lui dira que c'est elle qui est désolée et s'effondrera en larmes...

Eddy ramènera Roxane chez lui, pour veiller sur elle, au petit matin il la retrouvera au bord du quai à jeter les cendres de son père...

De retour au SPDJ, Caplan aura la mauvaise surprise d'apprendre que le meurtre de Marcus Ortega sera conjointement menée par la crim' et la VP, Eddy pas très enthousiaste de travailler avec Fargette surtout qu'il a passé un accord avec Janko pour retrouver Lemoine...

Eddy rejoindra Janko pour lui transmettre le dossier de l'enquête, avec pour information capitale l'empreinte d'un auriculaire gauche mais qui hélas ne sort sur aucun fichier. En échange Janko lui donnera le nom de Francis Verkauteren, une connaissance de Lemoine avec lequel il préparerait un gros coup, ainsi que le restaurant « chez Arsène » dans lequel ils se rencontrent souvent le midi...

Malgré les risques qu'ils encourent Eddy, Walter et Théo se préparent à enlever Lemoine dans ledit Restaurant, Roxane quant à elle, part à l'OCRB pour être intérrogée concernant le braquage et son enlèvement.

La planque interminable devant le restaurant, ne s'avèrera pas vaine, puisque Lemoine se presente enfin, prêt à intervenir, Eddy reçoit l'appel de Roxane, qui de l'OCRB vient d'apprendre que le commandant Marceau a eu lui aussi l'information et qu'il allait débarquer pour procéder à son arrestation...

Eddy n'aura pas d'autre choix que de prévenir Lemoine pour qu'il s'enfuit...

Le groupe se sent de plus en plus coincé et dépassé par les événements, Théo proposera de tout dire au commandant Marceau puisque lui aussi veut Lemoine. Eddy lui dira que c'est impossible, qu'ils sont seuls, qu'ils s'en sortiront ou tomberont seuls et qu'il y aura jamais personne pour les accompagner...

Hélène rend visite à Eddy sur sa péniche, pour lui annoncer qu'elle avait découvert dans les affaires de Max qu'il avait un coffre ouvert récemment en lui montrant la photo qu'il contenait. Il s'agit d'un certain Youssef, un meurtrier islamiste que Max et Eddy ont interrogé hors procédure chez lui des années auparavant, mais l'intervention a tourné au drame, Bordier à l'époque avait étouffé l'affaire...

Eddy ne comprend pas pourquoi cette photo est ressortie, Hélène lui demandera s'ils ont encore beaucoup de cadavres cachés comme ça. Eddy la prendra dans ses bras pour la rassurer.. jusqu'à en oublier tout le reste pour se donner l'un à l'autre...

Au petit matin, Eddy laissera Hélène endormie dans son lit, pour rejoindre Janko en compagnie de Théo; Janko a trois suspects pour le meurtre de Marcus, il leur a coupé à tous leur auriculaire de façon à ce qu' Eddy vérifie les empreintes, mais aucune ne correspondra. C'est Fargette qui mettra la main sur le véritable assassin de Marcus, ce qui mettra fin à l'arrangement entre Janko et Eddy...

En rentrant au SDPJ, Bernardi informe Caplan et Théo qu'il y a une fusillade à Asnières que des collègues sont touchés et que tous les effectifs sont réquisitionnés...

 

Eddy rejoint Marceau déjà sur place, un des malfrats sortira du bar et tirera sur tout ce qui bouge, il sera vite abattu, le second finira par se rendre, mais Eddy aura la douloureuse surprise de voir Serge Lemoine se faire arrêter...

BRAQUO

Transcript by rosesroses - Posted on Hypnoweb

Episode 7 – Tangente

© Canal+.


Eddy est en voiture et téléphone à Théo :  Vanderbeke nous enlève l'affaire Lornack.

Théo : Comment ça, il nous enlève l'affaire Lornack ?

Eddy : C'est l'OCRB qui récupère la mise. Lornack était leur baveux attitré. Il ne faut pas qu'ils arrivent à serrer Lemoine; s'ils le serrent, il négociera avec eux et il nous balancera.

Théo : La chasse est ouverte, c'est ça ?

Eddy : On n'a pas le choix, il faut le récupérer avant eux. On a le feu au cul. La gonzesse, la danseuse blak qui bosse au Pink, c'est notre seule piste. Lemoine sait pas qu'on l'a remonté grâce à elle.

Théo : OK, je m'en occupe.

Eddy : Ca marche, salut.

Générique

Au commissariat :

Fargette : Résumons. Les frères Hofmann se font fumés dans un nuage de coke. Ton nom sort sur leur registre, tu disparais de la circulation et tu ressurgis la tronche comme un compteur de gaz. Je m'interroge Walter, oui je m'interroge. Qu'est-ce que t'as branlé entre le massacre des deux autres toqués et maintenant ?

Walter : Elle a 30 piges, c'est une princesse.

Fargette : Ah et puis, c'est comme ça qu'elle te remercie (il montre les traces de coup).

Walter : Elle est encore collée avec un connard; son mec nous est tombé dessus en pleine manoeuvre; il a voulu qu'on s'explique.

Fargette : Putain ! (Il soupire).

Walter : Evidemment, si tout cela pouvoit rester entre nous.

Fargette : Wouais !

* * *

Eddy Caplan arrive au SDPJ et adresse quelques "salut" aux gens qu'il rencontre.

Dans le commissariat, un inspecteur l'interpelle : Tiens, Caplan, j'ai un client sur une friche SNCF. Tu peux te charger de la procédure ? J'ai 15 putes à passer au tourniquet; je suis débordé là.

Caplan : C'est quoi ?

L'inspecteur : Je sais pas exactement; c'est le corpt d'un mec qui a été retrouvé par une équipe de géomètres. Gros casier judiciaire, un certain Marc Ortega.

Caplan : Marcus Ortege, c'est ça ?

Inspecteur : Oui, c'est ça. Tiens, putain, la tolière. Je te préviens, elle est d'une humeur de merde.

Et il s'éloigne tandis que la commissaire arrive et interpelle Caplan.

Bernardi : J'ai eu Vanderbeck au téléphone. Il nous dépouille. Je ne peux pas vraiment lui donner tort. C'est Marceau de l'OCRA qui reprend l'affaire Lornack.

Caplan : Bon choix. Marceau est un excellent flic.

Bernardi : Faut croire. Il a déjà récupéré le braquage de la bijouterie et celui du DAB. Vous espériez quoi maintenant ? Que je lui refile les clés de mon bureau ? Je vous avais pourtant demandé d'activer sur la disparition de Lornack. J'avais été clair là-dessus, mais voilà, vous n'êtes jamais là où on vous attend et ça, je commence à me décourage.

Elle part, furieuse.

Caplan arrive en voiture devant un restaurant où se tient une fête. Il sort du véhicule et va frapper à la porte; on vient lui ouvrir.

Caplan : Salut Janko.

Janko : Salut Eddy.

Caplan : Désolé de te déranger; je t'ai appelé sur ton portable.

Janko : Entre, entre; c'est l'anniversaire du père de ma femme. 95 ans, ils sont indestructibles ces Croates.

Janko présente Eddy à son beau-père; ils se saluent.

Eddy à Janko : Serbes, Croates, je croyais que vous passiez votre temps à vous étriper.

Janko : On a surtout passé 80 ans ensemble, à baiser, à faire des gosses, à aller à l'école, à jouer au foot , et vois, ils sont touts là, y a même des Bosniaques. Tout, sauf la vermine kosovare, ces enculés d'Albanais.

Eddy : Ecoute Janko, c'est au sujet de Marcus. On a retrouvé son corps ce matin.

(Silence) Jeanko entraîne Eddy dans la cuisine et dit quelques mots en Yougoslave. Les deux femmes se retirent.

Eddy : Il est à l'autopsie. J'attends les résultats. Il était dans un état épouvantable. Il a dû morfler. Officiellement, il n'est pas encore identifié, mais ça va pas tarder. Si jamais vous avez du business ensemble, stoppe tout. Il vaut mieux que tu disparaisse du paysage, du moins le temps de l'enquête.

Janko : Je veux le fils de pute qui a fait ça.

Eddy : Moi aussi. T'aurais pas une idée ?

Janko : Je veux ce mec.

Eddy : J'ai quelque chose à te demander Janko. Serge Lemoine. J'ai besoin de le loger.

Janko : Lemoine ? Qu'est-ce que tu lui veux à Lemoine ?

Eddy : Je préfère que tu me le demandes pas.

Janko : Je suis pas une balance.

Eddy : Janko...

Janko : Je vais voir ce que je peux faire, mais si je te rencarte sur Lemoine, tu fais pareil pour l'autre salope.

Eddy : T'as ma parole. Souhaite un joyeux anniversaire à ton beau-père de ma part.

Il s'en va.

* * *

Roxane se passe de l'eau sur la figure. La commissaire Bernardi entre et lui demande : C'était pas aujourd'hui les obsèques de votre père ?

Roxane : C'est fait.

Bernardi : Morlighem a réapparau; je l'ai croisé tout à l'heure. Vous avez vu sa tête ?

Roxane : Non.

Bernardi : J'imagine qu'il a dû passé sous un rouleau compresseur pendant son absence. Vous avez pas une petite idée ? Que Caplan vous ait sauvé la vie ne vous oblige pas à le suivre dans le mur, lieutenant.

Roxane : Je ne comprends pas ce que vous voulez dire.

Bernardi : Bien sûr que si. Je ne sais pas de quelle magouille il s'agit, mais Bordier n'est plus là pour couvrir la VP; tout finira par sortir un jour ou l'autre. La porte de mon bureau est ouverte si vous voulez qu'on en discute.

Elle s'éloigne de quelques pas et ajoute : L'OCRD veut vous entendre demain au sujet du braquage et de la prise d'otage.

Roxane : Je vous ai déjà tout dit à vous et à Vanderbeck.

Bernardi : Il faut croire que le procureur a mal entendu. C'est lui qui souhaite que Marceau vous auditionne.

Elle sort.

Roxane : Putain...

* * *

Walter et Théo sortent de leur véhicule et se dirigent vers une boîte de nuit.

Portier : Bonjour messieurs, on n'est pas ouvert. Cela ne va pas être possible.

Walter : Non seulement ça va être possible du con, mais tu vas nous rincer au Chivas (il lui montre sa carte de police).

Théo : Dis-moi mon grand, on cherche une danseuse qui s'appelle Mira; elle bosse aujourd'hui ?

Portier : Elle est dans la loge, en train de se préparer. Elle passe dans une heure.

Théo : Très bien, on va y aller.

Ils entrent et vont à la loge précédés du portier. Le portier leur ouvre la porte de la loge.

Théo : C'est bon. Conversation privée, casse-toi.

Walter : Et on repassera par le bar. N'oublie pas la glace dans le whisky.

Théo : Mesdemoiselles bonjour. On va vous demander de nous laisser un instant. On voudrait s'entretenir avec Mira.

Les filles s'en vont. Walter tend un peignoir à Mira qui est nue.

Mira : Maintenant que vous vous êtes déplacé autant que vous ne soyez pas venus pour rien.

Walter jette le peignoir sur une chaise.

Théo : On aimerait avoir des nouvelles de Serge.

Mira : Moi aussi... Il a appelé il y a deux jours pour me dire qu'il allait se mettre au vert pendant un petit moment. Il m'a aussi conseillé d'éloigner mon fils. Il adore mon fils.

Théo : Et à votre avis, pourquoi il vous a demandé ça ?

Mira : On a un deal avec Serge. On se pose jamais de questions qui fâchent. Donc, je ne sais rien, je ne veux pas le savoir.

Théo : Vous savez qui s'est vraiment, votre beau Serge ?

Mira : Hum, un voyou de la pire espèce. La meilleure chose qui me soit arrivée. Le futur père de mon deuxième enfant.

Walter : Allez c'est bon Théo, on se casse.

* * *

Walter et Théo sont dans la voiture et discutent.

Théo : Qu'est-ce qu'elle est belle et quand je pense que c'est l'autre enculé qui se la cogne, ça me dégoute. Ca te dégoute pas, à toi ?

Walter fait une moue d'indifférence.

Théo : Je vais avec toi, je dormirai chez Nina.

Walter : Fais gaffe avec elle Théo.

Théo : Quoi fais gaffe ?

Walter : Oh, je sais pas. Tu a toujours envier de tringler tout ce qui bouge. T'as le pif planté dans la coke. C'est pas ce qu'il lui faut. Il lui faut quelque chose de stable, de solide, pas juste une bite. Un homme qui l'aime vraiment. Tu vois, c'est une belle personne Nina. Il faut en prendre soin.

Théo : T'as raison Walter. Tu vois, une petite vie de famille avec une femme chez les cinglés et deux moufflets qui n'ont rien demandé à personne.... Je sais pas pourquoi ça me branche pas des masses.

Walter tourne la clé de contact et ils s'en vont.

* * *

Roxane est seule. Elle boit un verre.

Roxane : A la tienne, papa !

Caplan arrive et Roxane lui dit en montrant une valise :C'est tout ce qu'il possédait. La valise n'est même pas remplie.

Eddy : Comment ça s'est passé ?

Roxane : Dans la plus stricte intimité. Vu son pedigree, il fallait pas s'attendre à des funérailles nationales non plus, hein !

Eddy : Tu veux que je te raccompagnes ?

Roxane : Non, j'ai envie que tu boives un verre avec moi.

Elle lui sert un verre.

Roxane : Charles est parti à l'étranger pour un mois, en attendant que je me trouve un appart. Après mon père, c'est Charles qui a reçu la visite de Vogel (et elle lui tend une enveloppe).

Caplan regarde les photos.

Roxane : Y a pas que Vogel qui s'intéresse à moi. Bernardi aussi. Elle propose de me sortir honorablement du merdier si je m'allonge à votre sujet. Et Vanderbeke aussi. L'OCRB veut m'interroger dans le cadre de l'enquête sur le DAB.

Eddy : T'es libre, Rox. Fais ce que tu veux. Je ne t'en voudrai pas. Je suis désolé de t'avoir entraînée là-dedans, sincèrement.

Roxane : C'est moi qui suis désolée... Santé, Eddy.

Un peu plus tard, Eddy la reconduit chez elle.

Eddy : Attention à la marche. Super.

Il l'assied sur le lit.

Eddy : Tiens, installe-toi. Il faut enlever ton blouson. Tu m'aides un peu. Allez, allonge-toi. Tiens, viens-là.

Il l'installe et la couvre.

Roxane : Eddy, je suis désolée. Je suis désolée.

Eddy : De quoi ?

Roxane : Je suis désolée.

Eddy : Allez, essaie de dormir.

Il éteint la lumière et sort.

* * *

Sur sa péniche, à l'extérieur, Eddy téléphone à Théo.

Eddy : C'est Eddy. Alors ?

Théo : Nada ! Lemoine doit avoir un Stradivarius à la place de la bite; sa morue l'a complètement dans la peau. Elle se laisserait plutôt découper en rondelles que de le balancer. Maintenant, je crois qu'elle sait vraiment pas où il est. Et Roxane, comment ça va ?

Eddy : Elle a connu des jours meilleurs.

Théo : Et pour Lemoine, qu'est-ce qu'on fait ?

Eddy : Qu'est-ce que tu veux qu'on fasse ? On a plus qu'à prier pour que Janko se sort un doigt du cul et le retrouve. Voilà, c'est tout. Allez, à demain, Théo.

Théo : Oui. Tchao Eddy.

* * *

Eddy se réveille car il entend des buits à l'extérieur de sa péniche. Il s'habille et sort. Roxane est là; il la rejoint alors qu'elle est occupée à jeter les cendres de son père. Ils se regardent.

* * *

Dans le bureau de Bernardi, celle-ci s'adresse à Eddy qui examine des photos : Marc Ortega, alias Marcus, soupçonné d'avoir participé à plusieurs braquages. Jamais tombé, serait officiellement rangé des voitures y a 3 ou 4 ans.

Fargette : D'après le légiste, Ortega serait cané suite à un arrêt cardiaque. Le boucher qui s'est occupé de lui y est allé franco.

Eddy : Je vois pas bien en quoi ça te concerne.

Fargette : J'ai un client qui lui ressemble comme un frère. Fabien Guarchaiche. On l'a retrouvé dans une benne de chantier y a 15 jurs, sur les maréchaux. Dernier coup connu, un fourgon à Surennes y un mois.

Bernardi : Même mode opératoire que pour Ortéga, même type de blessures.

Fargette : Deux voyous massacrés à 15 jours d'inervalle, c'est pas impossible que ce soit le même mec qui se soit farci ces deux empafés.

Eddy : Règlement de comptes entre truands. Ok, merci pour le tuyau.

Bernardi : C'est pas exactement comme ça que le commandant Fargette et moi voyons les choses. Cette enquête sera menée conjointement par la crime et la VP. Disponibilité totale et entière coopération. Essayons de ne pas reproduire certains dysfonctionnements préjudiciables à l'image de cette maison... Je n'ai pas eu le temps de faire des photocopies pour le commandant Fargette, vous auriez l'amabilité de vous en charger ?

Caplan sort. Il est suivi de Fargette qui le rejoint dans l'escalier : Caplan, merde, tu m'écoutes une minutes ? Pour Walter, j'ai laissé pisser. Qu'il aille fourrer sa pouliche pour rendre service, j'en ai rien à branler.

Eddy : T'attends quoi ? La médaille du mérite.

Fargette : Vous avez les boeufs au cul. Je m'en fous de savoir pour quoi. Si vous pouviez les nicquer ces tas de merde, j'en serais le premier ravi.

Eddy : Fargette, tu veux me dire quoi exactement ?

Fargette : Je veux partager la gamelle loyalement sur cette affaire. Si t'essaies pas de m'enfumer, t'as ma parole que j'essaierais pas non plus.

Il s'en va.

Le portable d'Eddy vibre.

Eddy : Oui, Janko. Oui, moi aussi... oui. Où ça ? D'accord, ça marche.

* * *

Caplan descend de voiture. Il sert la main de janko et lui montre le dossier.

Janko : Je t'écoute.

Eddy : Fabien Guarchaiche, ça te dit quelque chose ?

Janko : Un artificier; il tape du fourgon en C4.

Eddy : Il a été tué y 15 jours. Même mode opératoire que Marcus. Le légiste a réussi à isoler une empreinte sur sa peau. Un auriculaire gauche. Elle sort sur aucun fichier. Voilà, c'est tout ce que j'ai pour l'instant.

Janko : Francis Verkauteren, c'est avec lui que Lemoine a braqué la bijouterie. Ils préparent un truc en ce moment, je sais pas trop quoi, mas ils ont leurs habitudes chez Arsène, un resto dans le 7ème. Ilsy bectent souvent à midi.

Eddy (en lui serrant la main) : Merci.

Janko : J'ai toujours ta parole, Eddy ?

Eddy : Toujours.

Janko : Tu me laisses juste une heure. Je te le rends vivant et t'en fais ce que tu veux.

Ils se quittent. Caplan remonte dans son véhicule.

* * *

Au commissariat :

Roxane : C'est trop dangereux. Vous ne pouvez pas le taper comme ça, à l'arrache dans un bistrot.

Théo : Mais c'est notre seule chance de mettre la main sur cet enculé, Rox.

Eddy : Walter ?

Walter : Ok.

Eddy : C'est quand ton rancard avec Marceau ?

Roxane : Dans deux heures.

Eddy : Avant de récupérer le matos, tu peux me faire une recherche sur Verkauteren ?

Roxane opiner de la tête et se lève.

Eddy : Il doit être fiché au grand banditisme.

Elle sort.

* * *

Roxane est assise dans le hall d'entrée de l'OCRB. Marceau la rejoint.

Marceau : Lieutenant Delgado ?

Elle se lève et ils se serrent la main.

Marceau : Commandant Marceau, bonjour. On va aller dans mon bureau, vous voulez bien ?

Ils sont devant l'ascenseur dont la porte s'ouvre.

Marceau : Je vous en prie.

Ils entrent.

Dans le bureau :

Marceau : Désolé de vous faire venir mais je pouvais pas me déplacer. J'ai appris pour votre père. Toutes mes condoléances.

Roxane : Merci.

Marceau : Voilà, je voudrais que l'on reparle de cette prise d'otage. Je sais que vous étiez dans une position, on va dire, inconfortable mais si vous pouviez vous souvenir de certains détails, cela pourrait nous être utile.

Roxane : Quel genre de détails ?

Marceau : Du genre de ceux qu'on aurait pu observer sur la vidéo de la DCRI si elle n'avait pas disparu.

Le téléphone sonne.

Marceau : Excusez-moi. Oui, hum. Ah oui, bien sûr. Oui. Très bien. Je suis d'accord.

* * *

Dans le 4 x 4, en face du restaurant.

Walter : Et s'il se pointe pas Lemoine, on fait quoi ?

Eddy : On reviendra demain et après-demain et tous les midis, jusqu'à ce qu'on lui mette le grappin dessus. Parce que si nous on le foire, Marceau ne le foiera pas. Lemoine a descendu son adjoint sur un serrage à la con y a dix ans. Marceau n'a jamais pu prouver la responsabilité de Lemoine, résultat Lemoine a pris 6 ans de ratière. Il est sortie au bout de trois et Marceau s'est juré de le faire plonger pour de bon. Et si Lemoine plonge, on plonge tous avec lui. Par contre, Lemoine hors circuit on est définitivement sorti de la merde qui nous colle au cul depuis que Max s'est tiré une balle. Définitivement Walter, tu comprends ?

Walter : Ouais.

Eddy reprend ses jumelles. Au bout de quelques instants...

Eddy : Putain, merde, ils arrivent. Tiens regarde (il passe les jumelles à Théo).

Théo : Qu'est-ce que c'est cette gueule qu'il s'est faite. Oh, cette dégaine !

Eddy : Oh, putain, c'est lui hein.

Théo : Oui, c'est lui. Oui, c'est ça, va te goinfrer, enculé. Profite bien de ton dernier guelton, connard.

* * *

Marceau : Rien d'autre ?

Roxane : Comme vous l'avez dit, j'étais plutôt dans une situation inconfortable.

Marceau : Heu, bien sûr, oui.

Un inspecteur entre

Inspecteur : On a logé Verkauteren.

Marceau : Où ça ?

Inspecteur : Dans un resto du 7ème. Les gars sont sur place. On fait quoi ?

Marceau : Et bien, on y va.

Et à Roxane : Vous m'excuserez; on reprendra ça plus tard. Je vous rappelle.

* * *

Dans le 4 x 4, le téléphone sonne.

Eddy : Oui, Rox.

Roxane : Vous êtes où là ?

Eddy : En chouf, la devant le resto.

Roxane : Je vous préviens, l'OCRB va débarquer. Ils sont sur Verkauteren. Marceau a déjà des mecs sur place. Je sais pas s'ils veulent le taper maintenant, mais c'est possible.

Eddy prend ses jumelles et voit deux hommes dans un véhicule qui observent le restaurant avec des jumelles aussi.

Eddy : Oh, putain.

Roxane : Eddy, tu m'entends ?

Eddy : Oui.

Roxane : Eddy, faites pas les cons.

Eddy : T'inquiète, à plus.

Walter : Qu'est-ce qu'elle dit hein ?!

Eddy : Apparemment, on a été doublé les gards.

Walter : Quoi ?

Théo : C'est les connards de l'OCRB. Qu'est-ce qu'il font là ces têtes de noeud ? Il manquait plus qu'eux, putain !

Eddy au téléphone : Allo, oui bonjour. Je voudrais parler à un de vos clients. Il est assies à une table en terrasse. Ben, il a des cheveux longs avec un bonnet et puis aussi un blouson style perfecto. Dites-lui que c'est au sujet de Lornach, oui Lornach. Voilà, merci.

Un serveur va donner le téléphone à Lemoine.

Lemoine : Allo ?

Eddy : Salut Serge. Pas mal ton nouveau look.

Lemoine hésitant : Caplan ?

Eddy : Ca fait un peu tarlouze, mais ça te va plutôt bien en fait. Ecoute moi bien : l'OCRB est au cult de Verkauteren. Les types débarqueront dans une petite dizaine de minutes pour le serrer.

Lemoine : Quoi ?

Eddy : T'as à peine le temps de finir ton verre; après quoi, je te conseille de passer par les cuisines et de te casser fissa pour semer les deux flics qui sont déjà sur place, hein. Le 4 x 4 noir, juste en face. Eh oui, jamais 2 sans 3. Hein, mon petit Serge, à la prochaine.

Il raccroche.

Lemoine retire sa perruque et lui fait un doigt d'honneur.

Théo : Fils de pute.

Les deux hommes de Marceau se précipitent vers le restaurant.

Eddy : Allez, on se casse.

Ils quittent les lieux et s'arrêtent plus loin, en dehors de la ville. Ils sont hors du véhicule.

Eddy au téléphone : Rox, c'est Eddy. C'est bon pour nous. Je t'expliquerai. A plus.

Théo : Merde. Ah Eddy, pas moyen de s'arranger avec l'autre con de Marceau. Il veut la peau de Lemoine et nous aussi.

Eddy : Qu'est-ce que tu veux faire Théo ? Lui expliquer qu'on a fumé Benaïssa, qu'on a fumé les frères Hoffman, qu'on braqué un DAB et qu'on a prix notre équipière en otage. C'est ça que tu veux lui expliquer ? On est seuls Théo, on s'en sortira seuls ou on tombera seuls. Y aura jamais personne pour nous accompagner.

Ils remontent dans le 4 x 4.

Sur la péniche.

Eddy : T'as dîné ?

Hélène : Wouais.

Eddy : Tu veux boire quelque chose.

Hélène : Oui, quelque chose de fort.

Eddy : Ben, j'ai de la vodka.

Il lui sert un verre.

Hélène : En m'occupant des affaires de Max, j'ai découvert qu'il avait... qu'il avait un coffre dans une banque. Il l'a ouvert récemment (Elle lui tend une enveloppe). A l'intérieur, il y avait ça.

Eddy regarde les photos.

Hélène : Ces quoi ces photos ?

Eddy : On enquêtait sur un homicide. Un caïd qui dirigeait un trafic de came dans une cité chaude. Egorgé. Son corps avait été balancé en plein milieu de la berne centrale. On a vite compris que c'était un avertissement des Islamistes qui cherchaient à prendre le contrôle de la cité.

Hélène : Et l'assassin, c'était lui ?

Eddy : Youssef Marouane, probablement pas. Il avait déboulé de nulle part et pris de type des barbus. Par contre, je suis sûr qu'il avait commandité le meurtre. Il était en train de mettre la cité à feu et à sang. Les autorités étaient à cran, les politques excitaient l'opinion, bref un beau bordel; on a eu des consignes.

Hélène : Du genre ?

Eddy : On a filoché un homme et puis, un soir, on a tapé chez lui; c'était pas officiel, on voulait juste lui mettre la pression, mais ce qu'on savait pas, c'est qu'il était cardiaque et il nous a claqué dans les mains. On était hors procédure donc dans la merde. Bordier nous a arrangé le coup et on n'en a plus jamais parlé. Les barbus ont lâché le morceau et le business a pu reprendre dans la cité. Le calme est revenu. Voilà.

Hélène : Quel rapport avec max ? Le coffre ? Les photos ?

Eddy : Je sais pas.

Hélène : Tu sais pas ou tu veux pas me le dire ?

Eddy : Non, je sais pas Hélène. Je comprends pas plus que toi.

Hélène : Vous en avez encore beaucoup comme ça des cadavres dans le placard ?

Eddy : Hélène (il l'embrasse). Je comprends ce que tu ressens.

Il la serre contre lui. Plus tard, on les voit faire l'amour.

Ils dorment. Le téléphone sonne.

Eddy : Pardon... Oui, Théo.

Théo : Putain, qu'est-ce que tu branles. Tu réponds plus à ton téléphone. T'es où ?

Eddy : Ben, chez moi. (Il regarde l'heure). Oh, putain, panne d'oreiller.

Théo : Rejoins-moi : 43 bd Vaillant-Couturier à Clichy; c'est un entrepôt dans la zone industrielle et magne-toi le cul.

Eddy : Ok, j'arrive.

Eddy rejoint Walter et Janko à l'entrepôt.

Janko : Salut Eddy. T'as une petite mine. C'est parce que vous avez foiré Lemoine ? Je peux pas t'assurer qu'il y aura une session de rattrapage.

Eddy : C'est bon Janko, c'est quoi le plan ?

Janko : Marcus, il a monté un braquage y a un mois : un fourgon à Surennes avec Guareiche et trois autres guss nuls.

Eddy : Pourquoi tu l'as pas dit ?

Janko : Je le savais pas. Pour moi, Marcus il donnait plus là-dedans depuis des années, mais quand je l'ai appris, je me suis dit que Guareiche et Marcus se sont fait repassé. Y a que deux explications possibles : soit ils ont essayé d'enfler les autres, soit c'est les autres qui ont essayé de les enfler.

Tout en discutant, ils sont arrivés dans une cour où trois hommes sont assis, baillonnés et attachés chacun à une chaise.

Janko : Je connaissais bien Marcus. Jamais il aurait fait un truc pareil. Donc c'est la deuxième explication qui est la bonne. Un de ces trois là, il s'est peut-être imaginé qu'il allait rafler tout seul l'oseille du braquo en faisant cracher leur part aux autres.

Eddy : Pourquoi tu leur as pas posé la question ?

Janko : J'aime pas la violence gratuite.

Il lui donne une boîte avec trois auriculaire, tout en disant : "Cadeau" et en désignant chacun des trois hommes : bleu, blanc, rouge. Empreinte d'auriculaire gauche. C'est bien ce que tu m'as dit ?

* * *

Caplan et Théo traversent le commissariat.

Théo : Oh merde, le gros.

Eddy : Je prends. Va voir Borelli et demande lui une comparaison expresse.

Fargette : Caplan, faut que je te vois; j'ai du nouveau.

Eddy : Oui.

Théo : Il est pas là le bleubite ? Fais gaffe, à cet âge-là, c'est encore frais.

Fargette : Au moins, lui il bosse. La VP on se demande ce qu'ils branlent dans la journée.

Caplan entraîne Fargette vers son bureau où se trouvent Walter et Roxane.

Fargette : L'ADN d'Ortega sort sur le braquage de Surennes, donc cela change pas mal de choses.

Eddy : Ca change quoi ?

Fargette : Ortega et Guareiche montent ensemble au braquo; on les retrouvent en steak tartare à peine un mois plus tard et à 15 jours d'intervalle. Y a eu vraisemblablement un règlement de compte dans le milieu. C'est peut-être un mec qui a voulu récupérer la totalité du pognon.

Roxane : Reste à savoir qui sont les autres membres de l'équipe.

Fargette : L'empreinte retrouvée sur Ortega ne sort sur aucun fichier. Des braqueurs de ce calibre, totalement inconnus des services de police, y doit pas en avoir des masses.

Walter : Mais qui alors ?

Fargette : Quelqu'un qui a entendu parler de cette affaire et qui s'attaque à eux pour récupérer l'oseille du braquo.

Caplan : Enfin qui voulait ça ? Il faut être complètement taré pour s'en prendre à des voyoux comme eux.

Fargette : Ouais, taré ou alors avec une énorme paire de couilles et un passeport pour les antipodes.  On sait que Guarcheiche fréquentait un rade à Gnnevilliers. C'est peut-ête bien de ce côté-là qu'il faut chercher. On peut peut-être y aller faire un tour, dans ce rade ?

Eddy . Ah, ton histoire de baltringues, ça tient pas la route, Fargette.

Fargette : Oui, bon, t'as autre chose à proposer ?

Eddy : Non, pas vraiment.

Fargette : Vu le temps que vous passez sur cette affaire, ça ne m'étonne pas. Je suis pas la femme de ménage de la VP. On est censé collaborer, mais si vous avez autre chose à foutre, moi je vais voir Michelle Bernardi et je me démerde tout seul.

Il se dirige vers la porte.

Roxane : C'est bon, on va y aller dans ton rade Fargette.

Elle sort avec lui.

Caplan, Walter et Théo retrouvent Janko et les trois hommes toujours attachés à leur chaise.

Walter : And the loser is... nobedy ! Personne ! Tout le monde gagne, comme à l'Ecole des fans. Il n'y a aucune empreinte qui corresponde.

Les trois hommes sont libérés.

Caplan (murmurant) à Janko : Laisse-moi leur parler.

* * *

Fargette et Roxane, et quelques policiers, sont dans une voiture et observent les alentours.

Fargette : Qu'est-ce qu'il branle ?

Un homme remonte la rue.

Fargette : Le voilà.

L'homme dépasse la voiture, Fargette et son équipe sortent de voiture et l'arrête.

L'homme : Qu'est-ce que vous voulez.

Fargette : Ton nom ?

Homme : Qu'est-ce que cela peut te foutre ?

Fargette : C'est comme tu veux.

Homme : J'y suis pour rien, merde. Vous vous gourez, mais j'ai rien fait; merde !

Policier : Allez (et il le fait moner dans la voiture).

Fargette à Roxane : J'ai voulu la jouer honnêtement avec Eddy. Que vous me preniez pour un breile et que vous essayez de me niquer.

Roxane : De quoi tu parles Fargette ?

Fargette : Moi aussi j'ai des potes à l'I.J. Walter a fait cmparer des empreintes de gros voyoux avec celle retrouvée chez Ortega. Si ce petit trou-du-cul est bien celui que l'on recherche, vous baisez sur ce coup-là suffira à mon bonheur. Pour le reste, bonjour madame.

Il s'éloigne.

Roxane : Pauvre connard.

* * *

Eddy : L'un d'entre vous a rencontre Guareiche dans une rade à Gennevilliers. Les présentations ont été faites par un type qui pourrait bien être en rapport avec notre gus.

Son téléphone vibre.

Eddy : Rox.

Roxane : Fargette avait raison. On a serré David Garcia à Gennevilliers.

Eddy : Ok, à plus (et il coupe la communication). Fargette vient de serrer un certain Garcia au rade. Le contact de Guareiche.

Janko : Tu m'expliques ?

Eddy : Je viens de me faire enfumer. Voilà.

Janko : Et qu'est-ce que tu propose pour respecter notre deal ?

Eddy : Que veux-tu que je te propose Janko. Garcia est déjà en salle d'interrogatoire. J'ai plus la main, tu comprends ?

Janko : Tu foires beaucoup en ce moment Eddy. J'espère que ton étoile n'est pas en train de s'éteindre. Tu me dois toujours quelque chose. On est d'accord ?

Eddy cligne des yeux une fois et sort avec ses deux hommes.

Au commissariat, tous les hommes s'apprêtent à partir lorsque Eddy, Walter et Théo y arrivent en voiture.

Bernardi : Une fusillade à l'arme lourde à Asnière. Y a des collègues sous le feu. Tout le monde est mobilisé en soutien. On n'attendait plus que vous.

Eddy : Ok, on y va.

Bernardi : Vous me tenez au courant, hein !

* * *

Les voitures sont arrivées sur les lieux. Eddy et tous les hommes se mettent en place. Caplan rejoint Marceau.

Eddy : Salut Gabriel.

Marceau : Salut Eddy. Une équipe a voulu taper une vérif. Manque de bol, ils sont tombés sur eux enculés. Les enculés étaient enfouraillés comme pas possible. Ils les ont allumés direct. Un collègue y est resté; les autres ont répliqué et donné l'alerte.

Eddy : Fils de putes. Putain ! Fils de putes, oui !

Un homme sort du café.

Marceau : Il bouge.

L'homme sort une arme et tire. Les policiers réplique; l'homme est abattu.

Marceau (dans un haut-parleur) : Ton collègue est tapé; t'as aucune chance; pose ton arme et sors les mains sur la tête. Fais pas le con; tu peux encore t'en sortir. T'as 30 secondes pour te rendre. APrès, on donne l'assaut.

L'homme sort... il s'agit de Serge Lemoine. En voyant Caplan, il sourit...

 

FIN DE L'EPISODE.

 

Kikavu ?

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