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#201 : Les Damnés

Réalisateur : Philippe Haïm

Résumé : Partis en croisade au nom de la mémoire salie de leur ami, les membres du groupe du SDPJ 92 sont stoppés in extremis par les forces spéciales de la police. L’heure de rendre des comptes a sonné. Le conseil disciplinaire convoqué en urgence place Caplan en détention dans l'attente de son procès ; il risque dix ans de prison. Le conseil destitue Morlighem et Delgado de leur grade d’officier et les réaffecte à des postes subalternes de la police. Quant à Théo Vachewski, en raison de la cocaïne trouvée à son domicile, il est radié à vie des effectifs de la police. Chacun d’entre eux va maintenant devoir retrouver un équilibre et un sens à son existence.

Dans un lotissement pour riches en bordure de Paris, quatre hommes en assassinent douze pour mettre la main sur quatre cents kilos d’or. Ces braqueurs sont d’anciens militaires revenus de l’enfer angolais pour se venger de ceux qui les y ont plongés.

Lors d’une exécution de sang-froid, Merks, l'un des mercenaires, est interpellé par la police et remis au commandant Gabriel Marceau de l’OCRB, l’Office central de répression du banditisme.

Première diffusion
21.11.2011

Diffusions

Logo de la chaîne D8

France (inédit)
Jeudi 15.11.2012 à 00:00
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Flashback sur la saison 1

Début du générique

En forêt, un homme court. C'est Théo. Il est poursui par plusieurs véhicules. Dans l'un, Eddy, Roxane et Walter sont assis, menottés, ainsi que Lemoine.

Un tireur, couché dans le bois, a Théo dans sa ligne de mire. Il demande l'autorisation de tirer. L'autorisation lui est donnée. Théo est abattu. Eddy a les larmes aux yeux. Lemoine sourit.

Sur la fin du générique

Eddy, Walter et Roxane arrivent, toujours menotés, au commissariat, conduits par les policiers qui les ont capturés. Ils sont hués par les policiers sur place. Chacun est mis dans une cellule, sauf Eddy qui est interrogé par Vogel. Ce dernier brutalise Eddy.

Fin du générique

Eddy veut savoir ce qu'il va advenir de Walter et Roxanne, mais Vogel ne répond que par des brutalités.

La commissaire Bernardi entre et demande à Vogel de les laisser. Il sort. Eddy demande où se trouve Théo et apprend qu'il est à l'hôpital, en attendant sa garde à vue. Elle ajoute que lui, ainsi que Walter et Roxane sont placés en garde à vue, qu'il y aura une longue préventive, un procès rapide et qu'ils iront en prison. Elle ajoute qu'ils sont la honte de la police. Eddy veut tout prendre à sa charge et explique que ce serait mieux pour la réputation de la police. Bernardi sort.

* * *

On voit Théo sur son lit d'hôpital. Deux hommes entrent, l'un ouvre un sachet de drogue etle jette à la figure de Théo, disant que cela a été trouvé chez lui et qu'il se répantira de ce qui s'est passé. Ils sortent. Théo essuie la drogue de sa figure et est secoué de sanglots.

* * *

Dans un lotissement, un véhicule d'une firme de jardinage s'arrête. Deux hommes en sortent. Le chauffeur tient le jardinier sous la menace d'une arme. Il sonne à la porte d'une villa. Un homme ouvre la porte. Le jardinier est poussé à l'intérieur et est abattu. Celui qui a ouvert la porte doit appeler son épouse. Ils doivent s'asseoir sur un divan et son abattus. L'homme met ue oreillette et signale que la première ligne est en plce. Dans une villa en face, un complice répond simplement OK et l'on voit un homme abattu dans la baignoire.

* * *

Le Procureur Vanderbeke et le commandant Marceau se disputent. Marceau est furieux de la méthode employée par le procureur pour arrêter l'équipe de Caplan. Ils se menacent l'un l'autre. Marceau ouvre la porte pour sortir et se trouve nez à nez avec Lemoine, menotté et accompagné de deux policiers. Lemoine fanfaronne et entre dans le bureau de Vanderbeke, tandis que Marceau s'en va.

* * *

L'homme qui a abattu le couple, jardine devant la villa tout en surveillant la rue. Une camionnette suivie d'une voiture s'arrêtent; il les signale à son comparse. Des caisses sont débarquées. Un homme s'approche du pseudo jardinier car il a remarqué qu'un bout de fusil dépasse de son tablier; il l'interpelle. La fusillade éclate. Une troisième véhicule arrive sur les lieux. Deux hommes en sortent. L'un 'eux abat un homme qui était parvenu à se réfugier dans la voiture pour tenterd'appeler du secours. Le chargement est transféré dans leur véhicule qui quitte les lieux.

Vue aérienne du lieu de l'attaque qui montre que plusieurs hommes sont tués.

* * *

Le Conseil disciplinaire, présidée par la commissaire Bernardi est réuni et la commissaire fait part de ses résolutions :

- Walter Morlighem est démi de ses fonctions au SPPJ et ne peut plus entrer en contact avec les anciens membres de l'équipe sous peine d'être radié à vie.

- Roxane Delgado est dégradée en qualité de simple gardien de la paix et affectée à un commissariat.

- Eddy Caplan est démis de ses fonctions, radié à vie du SPPJ et placé en détention préventive en attente de son procès.

Eddy veut savoir ce qu'il en sera de Théo. Bernardi lui répond qu'il est radié à vie.

* * *

Caplan est à la prison et conduit à sa cellule. La porte se referme.

* * *

Walter est avec sa femme et ses enfants dans un couloir; un homme lui remet les clés d'un petit appartement. Ils y entrent. Tout est délabré. Catherine est consternée et accable Caplan qu'elle estime responsable de tous leurs problèmes.

* * *

Dans un commissariat, Roxane range ses affaire dans son casier. Elle y place la photo de son ancien ami.

* * *

A l'hôpital, Théo semble rétabli; une kiné lui fait faire des exercices pour son bras.

* * *

Marceau et son équipe sont sur les lieux du braquage. Il s'entretien avec le préfet qui le charge de l'affaire, lui assurant toute sa confiance.

* * *

A la planque des "Invisibles", les hommes font sauter les trois coffres afin de les ouvrir. A l'intérieur, ce n'est pas de la drogue mais de l'or ! Le chef des Invisibles téléphone et demande "Monsieur Poirier". Celui-ci lui répond qu'il n'y a pas de Poirier et raccroche. Il se tourne vers Marceau et lui demande ce qu'il veut.

Marceau lui résume la situation lui précisant qu'il est l'un des seuls fourgues à pouvoir traiter une affaire de 400 kg d'or, mais Angelo dit qu'il ne sait rien.

* * *

De retour à l'OCRB, Marceau téléphone et demande à parler au général Fèvre, mais son second lui dit qu'il n'est pas joignable. Marceau raccroche. Son correspondant se tourne vers le général pour lui annoncer "qu'ils sont au courant", ce qui n'étonne pas le général.

* * *

Le chef des Invisibles est chez Angelo et lui rappelle qu'ils ont un accord. Mais Angelo est furieux car il y a eu des morts et il veut se désengager. Il est tué.

* * *

Une voiture arrive sur une esplanade; elle s'arrête, le chauffeur sort, entre dans le bâtiment. Plus loin, un homme descend d'une mote, cachant deux armes derrière son dos; il se dirige vers l'auto dans laquelle trois personnes s'apprêtent à monter. Il les abat et glisse quelque chose dans la poche d'un homme, en disant "Tu as le bonjour de l'Angola, fils de pute". La moto vient le reprendre et s'en va, mais l'une des personnes blessée sort une arme, tire, l'abat et il tombe de la moto.

* * *

Dans le commissariat de Roxane, une homme s'adresse à elle pour déposer plainte pour le vol de sa voiture. Il s'ensuit une altercation et Delgado le renvoie grossièrement. Elle se fait reprendre par son chef qui la renvoie à son travail.

* * *

Walter travaille dans le garage de la police. Arrive une auto avec Fargette comme conducteur; son adjoint enguele Walter car il ne réagit pas assez vite pour faire le plein du véhicule. Walter demande à Fargette ce qui se passe vu tous les mouvements, mais l'adjoint ne veut pas que Fargette répond.

* * *

A la prison, Eddy lit dans sa cellule.

* * *

A l'OCRB, Marceau interroge l'homme blessé qui a été arrêté. Un policier en civil appelle Marceau et dit de regarder vers son bureau où ça discute ferme. Marceau s'y rend; le préfet le présente au général Fèvre, patron de la DCRI et à son adjoint, Antoine Devenne qui n'est autre que la personne avec laquelle Marceau s'était entretenu au téléphone.

* * *

Le général dit que Merkx, la personne arrêtée, intéresse ses services. Marceau veut savoir en quoi le meurtre de Devincq et de ses deux gardes du corps l'intéresse. Le préfet ajoute que cet homme est impliué dans le meurtre d'une dizaine de personnes lors d'un braquage. Ils s'expliquent et finalement, le général et son adjoint sont autorisés à assiter à l'interrogatoire, mais de l'autre côté de la vitre.

* * *

Dans la salle d'interrogatoire, Merkx refuge de répondre aux hommes de Marceau. Le général dit qu'ils n'obtiendront rien de lui et demande à lui parler. Marceau accepte.

* * *

Le général est avec Merkx; ce dernier lui dit qu'il leur a manqué en Angola. Le général met sa maint sur le micro mais dans la salle d'écoute, Marceau fait signe à l'opérateur afin qu'ils puissent écouter malgré tout. Merkx menace le général d'une mort lente. Celui-ci répond qu'un autre le remplacera et ainsi de suite, jusqu'à ce que l'affaire soit enterrée. Que c'est ça, la raison d'Etat. Merkx lui répond seulement  qu'ils se reverront bientôt. Le général sort.

* * *

Le général rejoint les autres. Marceau lui demande qui est ce type et quelle affaire "de merde" le relie à lui. Tous les quatre sortent du bureau. Fevre répond qu'il s'agit de Gaëtan Merkx; il propose une totale et transparente collaboration entre les deux services. Marceau, que l'on sent sur la défensive, est d'accord tout en mettant le général en garde. Il les quitte.

* * *

Dans une boîte de nuit, Théo est rejoint par une fille. Ils font l'amour dans les toilettes et retournent ensuite dans la salle. Ils rejoignent un groupe de personnes.

* * *

Delgado est dans une voiture, devant la boîte de nuit. Elle regarde des gens sortir et monter dans une voiture. Théo est parmi eux.

* * *

Théo est effondré sur son lit. On sonne. Il se réveille, va ouvrir et se retrouve devant un homme qu'il ne connaît pas. Celui-ci tient une malette en main. Il s'assied. Théo lui demande qui il est et ce qu'il veut. Il se dit avocat. La fille rencontrée dans la boîte de nuit sort de la salle de bain; elle connaît l'avocat qui lui demande de sortir car il doit discuter avec Théo. Elle sort. L'avocat jette à Théo un objet emballé dans un tissu. Théo regarde ce que c'est : c'est un révolver que Théo lui aurait demandé la veille, mais ce dernier ne s'en souvient pas. L'avocat lui répète ses paroles "Je veux fumer cette vieille pute de Lemoine". L'avocat s'en va disant qu'il vont bientôt se revoir. Avant de fermer la porte, il lui remet encore des cartouches.

* * *

Au commissariat, dans le vestiaire Roxane se prépare à prendre son service. Elle est appelée par son chef qui lui reproche d'être en retard. Elle promet que cela ne se reproduira plus. Il lui demande si elle fait des heures sup, en faisant la pute.

* * *

Catherine et Walter sont dans leur appartement délabré. Catherine fait état de toutes les factures à payer. La situation est désastreuse. Léa sort de sa chambre et annonce qu'elle va chez une copine. Walter veut savoir pour quoi faire et n'appérice pas sa tenue. Léa part en claquant la porte. Dans ses réponses à son père, on sent qu'elle le méprise.

Catherine veut connaître la vérité : Walter se serait-il mis à nouveau à jouer. Il nie, mais elle ne le croit pas.

Long travelling sur Walter dans une salle de jeu

* * *

Dans un bureau de la salle de jeu, le chef des Invisibles promet à la patronne, Myriam, qui est la soeur de Merkx, de le sortir de prison. Elle lui demande ce qu'il compte faire. Chercher qu'elqu'un de riche et pas trop honnête pour lui racheter l'or; il demande si elle peut l'aider. Cela se peut.

* * *

Lemoine entre dans un bar. S'y trouvent déjà les trois membres des Invisibles. Lemoine rejoint leur chef à une table et s'assied. Chacun signale à l'autre qu'il est étonné que Myriam le connaisse. Lemoine menace même le chef de lui trancher la gorge s'il s'attaque encore une fois, verbalement, à ses parents, comme il vient de le faire et ce malgré la présence du "black" et du "pédé". Le chef des Invisibles répond que l'un est Jonas Luanda et l'autre Werner Blitch  et que lui-même est le colonel Dantin. Il lui montre un lingot et demande s'il est intéressé. Lemoine est d'accord pour traiter cette affaire. Dantin fait signe à l'un de ses hommes qui remet un papier avec un numéro de téléphone pour les joindre dans les 48 h. Ensuite, les Invisibles quittent le bar.

* * *

Théo est en moto. Il s'arrête devant un bar, entre et rejoint un homme, policier aux stup. Il lui demande s'il a pu se renseigner sur son "gus". Le policier le apprend que l'avocat a pour client tous les dealers, petits et gros. Théo lui demande aussi des nouvelles des autres. Il apprend ainsi que Caplan a tout pris sur lui pour que les autres ne soient pas inquiétés, mais qu'ils ont été déclassés et que finalement, lui, en étant radié,  s'en tire le mieux. Théo le traite de "con". Ils se quittent.

* * *

Gabriel Marceau se trouve dans la cellule de Caplan. Il est venu lui proposé quelque chose que Caplan refuse, disant qu'il n'est plus flic et que cela lui va très bien. Ils s'engueulent et Eddy se remet à lire. Marceau insiste, lui dit que s'il accepte, il lui suffit de signer la grâce ministérielle qu'il lui remet, que celle-ci comprend sa réintégration dans les effectifs de la police, mais aussi celle de Walter et Roxane, mais que pour Théo, il ne peut rien faire. Caplan l'ignore et continue à lire. Marceau appelle le gardien, mais Caplan lui dit qu'il accepte à condition que Roxane soit son seul contact à l'extérieur lors de l'infiltration. Marceau donne les instructions pour infiltrer les Invisibles via Merkx qui est à l'infirmerie. Caplan se lève et demande à Gabriel de le cogner le plus fort possible. Il s'exécute.

* * *

Roxane travaille aux archives du commissariat. Marceau vient la trouver et lui dit de le suivre, de laisser tomber "cette merde". Elle hésite, mais le suit.

* * *

Dans un café, Théo et l'avocat discutent de Lemoine. L'avocat dit que s'il est devenu avocat c'est grâce à l'homme assassiné par Lemoine, Me Lornack qui était comme un père pour lui. C'est à cause de cela qu'il veut que Lemoine soit mis hors circuit.

* * *

A la prison, un gardien entre dans l'infirmerie, se dirige vers Caplan et lui remet une "lame". Eddy lui conseille de filer et de se taire. Merkx interpelle Caplan pour lui dire qu'il veut s'évader avec lui. Caplan refuse. Merckx appelle le gardien qui arrive et lui demande ce qu'il veut. Caplan met un doigt sur la bouche...

Fin de l'épisode.

Transcript by Maluzo - Posted on Hypnoweb

Saison 2 - Episode  1

Les Damnés

© Canal+.

 

 

 

Dans les bois…

-Merde !

Eddy : Dans ton cul, connard !

-Bercail à Chasseur, Bercail à Chasseur.

-En écoute, Bercail.

-Le lièvre vient sur vous. Le lièvre vient sur vous.

-Lièvre en visuel.

Je répète : lièvre en visuel.

-Tirez à vue.

Eddy : C'est un flic, putain ! Un flic !

Lemoine : C'est fini, maintenant, Caplan. Vous êtes plus des flics.

-Confirmation ? Chasseur demande confirmation.

Eddy : Fais pas ça.

-Chasseur, stoppez-le.

-Lièvre à terre. Je répète : lièvre à terre.

SDPJ

Walter : C'est quoi, ça ? Je veux un avocat !

-T'en auras un, d'avocat, quand les vrais flics l'auront décidé.

Walter : Enlève-moi ça. Enlève-moi ces Serflex, bordel de merde ! J'ai le droit ! Enculé ! Enculé !

 

Vogel : Oh, putain. J'ai beau le voir, j'arrive pas à le croire.

Eddy : Dés que ça pue la merde, tu marches dedans.

Vogel : Ferme ta putain de gueule, Caplan ! Ici, c'est la police qui fait la loi.

Eddy : Ça va ? Tu prends ton pied ?

Vogel : Sur une échelle de 1 à 10, 10 étant te couper la queue, disons 8.

Eddy : Et maintenant, il se passe quoi ? Roxane, Walter...

Vogel : La connasse passe à la fouille intégrale jusqu'à l'os. Le gros con, il doit être déjà en train de jouir. C'est la bonne nouvelle. Tu veux la mauvaise ?

Eddy : Ça va durer combien de temps, ton cirque ?

Vogel : C'est moi qui décide !

Bernardi : Commandant Vogel ! Laissez-nous.

Eddy : Le coup de l'amitié entre flics ? vous perdez votre temps ! Où est Théo ?

Bernardi : À l'hôpital. En attente de sa garde à vue. Comme Delgado, Morlighem et vous. Vous connaissez la musique. Longue préventive, procès rapide et prison. Pour l'IGS, vous êtes la pire crapule de tous les flics ripoux. Mais pour la police en général, vous êtes bien pire que ça : vous êtes une honte. Je tenais à vous le dire droit dans les yeux.

Eddy : Vous allez foutre la merde. Théo, Roxane, Walter... Ils n'ont fait qu'obéir.

Bernardi : Ceux qui obéissent donnent leur caution.

Eddy : Si vous voulez laver la "honte", foutez-moi tout sur la tête. Épargnez-les.

Bernardi : Pourquoi ferions-nous ça ?

Eddy : On oubliera un élément sale, mais tout un groupe, la presse adorera.

 

A l’hôpital

- Un flic : Écoute bien, Vachewski. Ce que vous avez fait, on vous le fera payer. Tu vois ça ? On l'a trouvé chez toi, en perquise. Tu finiras en cage, au pain sec et à l'eau. Et quand on apprendra que t'es de la maison, ça va chauffer pour toi. T'as compris, salope ?

***

-Si tu déconnes pas, tu rentres chez toi tranquille. Allez, détends-toi.

-Oui ?

-Bonjour, M. Normandeau.

-Benny ?

-Si vous nous laissez entrer,Benny va vous expliquer les raisons de cette visite matinale. Allez, raconte à M. Normandeau.

Normandeau : Benny, je ne comprends pas.

-Appelle ta femme. Liliane...

-Veuillez vous asseoir, Liliane. Fermez les yeux, s'il vous plaît.

- Pourquoi ?

- Pour ça. (mr et mme Normandeau sont abattus) Première ligne en place. Terminé.

-OK, première ligne. Viseur en place.

 

Bureau du procureur

Marceau : Espèce de fils de pute.

Vanderbeke : Surveillez votre langage.

Marceau : Vous avez passé un deal avec un tueur pour faire tomber un flic !

Vanderbeke : Des ripoux ! Je n'ai fait que jouer leurs règles sur leur terrain.

Marceau : Risquer la vie d'honnêtes citoyens, c'est un jeu ?

Vanderbeke : Tout était prévu, Marceau. Lemoine portait un traceur. Mais il fallait que vous vous invitiez. Alors s'il y en a un qui a mis en danger "la vie d'honnêtes citoyens", c'est vous, Marceau. Je pourrais vous coller un rapport.

Marceau : Et si moi, j'en claquais un, de rapport ? Et en particulier sur vos méthodes ?

Vanderbeke : Vous êtes frappé du même mal que Caplan ? Si ça devait être le cas, je m'inquiéterais pour vous.

Marceau : C'est quoi, ça ? Une menace ?

Vanderbeke : Une promesse. Et je les tiens. Maintenant, sortez.

Lemoine : Si t'as le temps de m'attendre, je te serrerais bien la pince. Dés que j'aurai plus ça.

***

-Viseur à vigie. Viseur à vigie.

- Viseur à l'écoute.

- Caravane en approche. Je répète : caravane en approche.

-Hé ! Toi !

Fussilade.

-Vous avez 15 secondes.

SDPJ

Bernardi : Lt Morlighem... Vous êtes démis de vos fonctions au sein du groupe SDPJ. Une nouvelle affectation vous sera notifiée prochainement. Il vous est formellement interdit d'entrer en contact avec vos anciens collègues, sous peine d'être radié à vie. Lt Roxane Delgado... À compter de cet instant, ce conseil a décidé de vous dégrader en qualité de simple gardien de la paix affecté à un commissariat au choix de l'administration. J'espère que vous vous rendez compte de la 2e chance qu'on vous offre. Vous regagnerez votre crédibilité par votre comportement et votre assiduité au travail. Retournez à votre place.

-Commandant Eddy Caplan... Avancez, Caplan. Comme vous voudrez. Ce conseil disciplinaire a décidé de vous démettre de vos fonctions au sein du SDPJ et de vous signifier votre radiation à vie de la police. Compte tenu des lourdes charges pesant sur vous... ... et parallèlement à une enquête interne menée au sein du SDPJ, vous êtes à présent un prévenu placé en détention préventive à la prison de Clairvaux en l'attente de votre procès en assises.

-Je tiens à vous dire : vous êtes les pires enculés que le SDPJ ait jamais connus. Foutez le camp !

Eddy : Et Théo Vachewski ?

Bernardi : Radié des effectifs à vie. Moi, je l'aurais mis au trou et j'aurais jeté la clé.

***

-Je te dois plus rien. On est d'accord ?

-On va pas vivre ici ?

Walter : C'est provisoire, je te le promets.

-Garde tes promesses pour Eddy Caplan. Si on est ici, dans cette merde, c'est bien à cause de lui. Cette merde, ce baltringue. Qu'est-ce qu'il construit, ce mec ? Il vit de rien, il construit rien, il fait rien ! Et tu le suis comme un con !

 

Hôpital 

-Ça vous fait mal ?

Théo : À votre avis ?

-Sur une échelle de 10, pour la douleur, vous diriez quoi ?

Théo : Je sais pas... 4.

-Bon. Ben, c'est supportable je vais remplir les dossiers .

 

Sur le lieu de la fusillade

Marceau : Les 6 types sont flamands. On vérifie s'ils sont fichés, mais il y a peu de chances.

-Comment ça s'est passé ?

Marceau : Sans pitié.

-Qu'est-ce qui mérite ça ?

Marceau : De la came ou autre. Ils n'ont pas tiré à la Kalach. A priori, ça vient pas des cités.

-Du calibre pour Famas ?

Marceau : 5,56. Fabrication française.

-Ça veut dire quoi, tout ce bordel, Marceau ?

Marceau : Si cette affaire est aussi grave que je le crains, vous serez le premier à sauter, M. le préfet.

Le Préfet : Vous avez toute ma confiance pour mener à bien cette enquête. La pleine et entière confiance d'un électricien dans ses fusibles.

***

- M. Poirier ?

- Y a pas de Poirier, ici. Vous faites erreur. Alors ? On en était où, mon commandant ?

Marceau : On a volé quelque chose d'assez rare pour flinguer 10 types au Famas. Ils se sont ramenés avec un Hummer et des armes de guerre. T'es le seul à pouvoir écouler ça.

Poirier : Vous me flattez.

Marceau : Si t'as quelque chose à me dire, c'est maintenant.

Poirier : "Hummer" ? C'est une marque anglaise ou allemande ? Je me rappelle jamais.

Marceau : Comme tu préfères. Je te préviens, ces types et leurs complices vont prendre le maximum, quel que soit leur degré d'implication.

Poirier : Ça y est, ça me revient. C'est une marque américaine.

***

-Commandant Marceau, OCRB. J'aimerais m'entretenir avec le général Fèvre.

-Je crains que le général soit en pleine réunion. Peut-être pourriez-vous me donner le motif de votre appel ?

Marceau : Un braquage qui a tué une dizaine de civils et des douilles de Famas, donc implication militaire.

-Vous êtes-vous rapproché de la Défense ?

Marceau : Oui. Ils sont formels. Il ne manque aucun Famas. Quand le général sera-t-il joignable ?

-Vous m'en voyez navré. La réunion risque de se terminer très tard dans la nuit. Je lui ferai part du motif de votre appel. Au revoir, mon commandant. Ils sont au courant.

Général Fèvre : C'était prévisible. Pas aussi tôt, mais c'était prévisible.

 

***

-Je vous rappelle que nous avons un accord.

Poirier : "Accord" ? Mon cul ! Le seul deal dont on a parlé, c'est 400 kg d'or, pas 10 connards sur le bitume.

-Relisez vos classiques. Pas de fortune sans crime. Et comme je l'ai dit, vous vous êtes engagé.

Poirier : Eh ben, je me désengage. Et maintenant, tirez-vous.

-Vous ne vous désengagez pas. Je vous désengage. (poirier en train de se faire étrangler) Et vous vous débattez.

***

- Bonjour.

Roxanne :  Bonjour.

-On m'a volé ma voiture.

Roxanne : Vous avez appelé la fourrière ?

-Ça sert à rien. Ça fait 3 fois qu'on me la vole.

Roxanne : Il faut appeler la fourrière avant.

-Ça sert à rien. On me l'a volée.

Roxanne : Appelez la fourrière avant. Après...

-Putain !

Roxanne : Va chier, toi ! OK ? Va chier !

-Qu'est-ce qu'il y a ? Vous en avez déjà marre ?

Roxanne : Non, chef.

-Ben, alors ? Reprenez votre travail.

 

Garage du SDPJ

-T'attends quoi ? fais le plein !

Walter : Fargette, ça bouge pas mal, là, qu’est qu’il se passe ?

-Cherche pas à faire copain-copain, fais juste le plein.

Fargette : Fais pas chier.

-On a du boulot de flic.   Je te dois rien ?

Walter : Dégage.

 

Salle d’interrogatoire

Marceau : Ça, c'est une douille 5,56 OTAN pour Famas. On l'a retrouvée sur les lieux d'un braquage. Ça te dit rien ? Et ça, c'est sa petite sœur, celle que t'as fourrée sur ta victime d'aujourd'hui. Alors ? T'en déduis quoi ?

Signal sonore…

Marceau : Quoi ?

-Regarde. Ils sont tous arrivés.

Le Préfet : Marceau, je vous présente le général Fèvre, patron de la DCRI, et son directeur adjoint.

-Nous nous sommes parlés. Très heureux, commissaire.

Marceau :  "Commandant." Qu'est-ce que je peux faire pour vous, général ?

Fèvre : Votre suspect intéresse la DCRI.

Marceau : Un des tueurs de Devink et de ses gardes du corps ? En quoi ça vous concerne ?

Le Préfet : Répondez, général. Pour votre info, cet homme a participé à un braquage qui a tué des civils.

-Sauf votre respect, M. le préfet, comment êtes-vous arrivé à ces conclusions ?

Marceau : Grâce à ça. Cette balle a été retrouvée sur le cadavre de Devink. Elle correspond aux douilles retrouvées sur le braquage.

Fèvre : Je veux voir le suspect.

Marceau : J'étais en train de l'interroger.

Le préfet : Vous pouvez y assister.

Marceau :  Alors de l'autre côté de la vitre.

Un flic : Allez, on recommence. Nom, prénom... Putain, tu devrais te faire soigner, là. La vache ! Ça a l'air vachement profond, ça. Hein ? On recommence ! Nom, prénom, date et lieu de naissance ! On recommence ! Parle, putain !

Fèvre : Vous n'obtiendrez rien de cet homme.

Marceau : Si vous savez quelque chose, on vous écoute.

Fèvre :  Laissez-moi lui parler.

-Vous nous avez manqué, en Angola, général.

Fèvre : Si vous aviez eu la carrure, vous n'en seriez pas là. Combien en sont revenus ?

-On est tous morts, là-bas. Pour ce qui est de ceux qui sont sur la liste...

Fèvre coupe le son

-Vous intervenez pas ?

Marceau : Non. Laissons-les seuls. Les retrouvailles, ça a du bon. Stéphane...

-Vous aussi, mon général, on vous aura. Ce ne sera pas aussi rapide que pour Devink. Je vous promets une mort lente et difficile. Et on verra si vous avez "la carrure" des camarades qui sont morts.

Fèvre : Vous savez que des gens comme moi ne meurent pas. On les remplace. Et le prochain est pire que le précédent. Un autre prendra le relais, jusqu'à ce que cette affaire soit définitivement enterrée... et ses protagonistes avec elle. C'est la raison d'État.

-Oh... La raison d'État. À bientôt, mon général. À bientôt.

Marceau : Qui est ce type, général ? Quelle est l'affaire de merde qui vous relie à lui ?

Fèvre : Cet homme s'appelle Gaëtan Merks. C'est le nom que la Légion lui a donné et le même qu'on avait donné au cadavre qui l'a précédé. En toute bonne foi, je vous propose une totale et transparente collaboration entre la DCRI et l'OCRB. Ça vous va ?

Marceau : Très bien. N'essayez pas de me la faire à l'envers, sinon je vous colle sous surveillance. Dés qu'on voit un connard en treillis, on lui tombe dessus, "jusqu'à ce que cette affaire soit enterrée "et ses protagonistes avec elle".

 

Boîte de nuit

-Salut. Tu me remets pas ?

Théo : Je sais pas si je t'ai déjà mise.

-Moi, je sais.

Théo : Ah ouais ? Et alors ?

-Devine de quoi j'ai envie, là.

Gémissements.

Théo : Tu demandes combien ? J'ai pas une thune.

-Non, mais où t'as vu que j'étais une pute ? J'ai joui combien de fois ?

Théo : Si t'as pas simulé, 3, 4 fois.

-Tu vois, c'est la preuve.

Théo : "La preuve" de quoi ?

-Une pute ne jouit que deux fois : quand le client paie  et quand il part. Comme t'as pas payé et que j'ai pris mon pied 3 fois...

Théo : On va remettre ça, alors.

-Quand tu veux. Théo, voici Yaniss.

Yaniss :  Content de te connaître. Qu'est-ce que tu bois ?

Théo : Pourquoi t'es content ?

Yaniss : J'ai entendu parler de toi. T'es connu comme le loup blanc. Mel, sers une coupe à mon ami, tu veux ? Je te présente tous mes amis. Miloud, sa fiancée...

 

Le lendemain, Appartement de Théo

On sonne à la porte.

Théo : Ouais. J'arrive, j'arrive. T'es qui ?

-Tu te souviens pas ? Me Yaniss Fahad, avocat au barreau de Paris.

-Salut, toi.

Yaniss : Et elle ? Mel... tu permets ?

-Oui, bien sûr.

Théo : C'est pour quoi ?

Yaniss : Tu me l'as demandé.

Théo : Je t'ai rien demandé.

Yaniss : "Je veux fumer cette grosse pute de Lemoine." Je te cite. Mais j'approuve. On se reverra. Ah oui... J'allais oublier, les balles pour le flingue !

 

Commissariat 

-Delgado !

Roxanne : Putain...

-Vous avez vu l'heure ?

Roxanne : Je suis désolée, chef. Ça se reproduira plus.

-Votre salaire de simple agent vous suffit pas ? Vous êtes obligée de faire le tapin ? De sucer des connards et des trav' ?

Roxanne :  Je sais pas ce qui est mieux, les trav' ou les connards. Il faut peut-être que je demande à votre femme.

-On vous a collé sous mon autorité comme une verrue au cul. Mais je suis du bon côté du bâton. Alors je peux vous mettre où je veux, quand je veux. C'est clair ?

Roxanne : C'est clair, chef. Très clair.

Chez Walter

Sa femme : EDF... convocation pour impayés, procès-verbal, accusé de réception, accusé de réception... Qu'est-ce qu'on va faire, Walter ?

Walter : Ce que je fais, là, c'est provisoire. Je vais trouver une solution.

Sa femme : Réveille-toi, Walter. T'es plus flic, t'es rien. Si tu finis à la circulation, t'auras encore de la chance.

-Maman, je pars chez Carole.

-Reviens pas trop tard.

Walter : Tu vas faire quoi ?

-Mes devoirs, pour faire des études.

Walter : Dans cette tenue ?

-Ça vaut une casquette de pompiste.

Walter : Léa ! Léa !

Sa femme : Dis-moi la vérité. Tu t'es remis à jouer ?

Walter : Non.

Sa femme : Regarde-moi dans les yeux.

Walter : Je te le promets.

Sa femme : Je te crois pas. Tu mens, Walter. Tu m'entends ? Tu m'entends ?

***

-Dites-moi que vous pouvez aider mon frère, colonel.

Colonel : Pas pour l'instant. Mais je le sortirai de prison. Parole d'officier. T’inquiète pas Myriam, Les geôles françaises sont un paradis par rapport à celles de l'Angola.

Myriam : Et maintenant, vous comptez faire quoi ?

Colonel : Trouver quelqu'un qui veuille acheter 400 kg d'or. Tu nous aides ?

Myriam : J'ai quelqu'un en tête.

Colonele : Qui ?

Dans un bar

Colonel : ne le prenez pas mal Mr Lemoine mais sous m'avez l'air d'une canaille qui tuerait père et mère pour s'accomplir. Je m'étonne que Myriam puisse frayer avec vous.

Lemoine : Pareil pour vous. Mentionne encore une fois la mémoire de mes parents, et ni le Black ni la pédale m'empêcheront de te tuer.

Colonel : Ils s'appellent Jonas Luanda et Werner Blitch. Nommez-les convenablement. J'en ferai de même à l'égard de vos parents. Je suis le colonel Dantin. On parle de ça. J'en possède 400 kg, que je souhaiterais convertir en euros.

Lemoine : Aucun problème.

Colonel Dantin : J'y compte bien, sinon il y aura des larmes... et du sang. Ce numéro est valable 72 heures. Passé ce délai, nous chercherons quelqu'un d'autre.

***

-Voilà le pestiféré.

Théo : Toi-même. Tu fous quoi ici ?

-Mon taf. Je me suis pas fait gauler.

Théo : Ça va venir.

-Putain, Théo. Me fous pas l'œil.

Théo : Tu t'es rencardé sur mon gus ?

-Oui. Avocat des dealers de Paris et sa banlieue. Gros ou petits, ils font tous la queue. À croire qu'il a décidé d'enfiler la robe juste pour nous faire chier.

Théo : C'est tout ?

-Pourquoi ? Une embrouille ?

Théo : Et les autres ?

- C'est pas bon. Caplan est au fond du trou. Il a tout pris pour Roxane et Walter. Ils ont été déclassés. Elle est au standard, il est pompiste. En te faisant radier, c'est toi qui t'en tires le mieux.

Théo : T'es un con. Ne deviens pas méchant, ça ferait trop.

Prison

Eddy : Pourquoi moi ?

Marceau : Il n'y a pas d'autre flic qui ait autant d'expérience. Les enculés, tu connais.

Eddy : Je suis plus flic, je suis plus rien, et ça me va très bien.

Marceau :T'es un beau salopard. T'entraîne ton équipe dans une vendetta pour ton super pote Rossi, dont tu baisais la femme.

Eddy : T'en sais rien, Marceau.

Marceau :Au lieu d'aider tes équipiers, tu chiales sur ton sort.

Eddy : Les aider ? Il vaut mieux pas, pour eux. Je paierai pas pour les conneries des autres : Vogel, Vanderbeke... Je remettrai pas mon collier de chien pour eux. Vire ta gueule d'ici, et n'oublie pas de fermer.

Marceau : C'est vraiment ça que t'es devenu, Eddy ? Même si t'es plus flic, je pensais que t'étais encore Caplan. T'as deux chemins : un qui fait 15 ans, dans une pièce comme celle-ci, et un autre, peut-être plus court, mais à l'air libre. Si t'acceptes, t'as qu'à signer cette grâce ministérielle, celle de ta réintégration dans les effectifs, pour toi, et pour Roxane et Walter. Pour Théo, je pourrai rien. C'est tout ce qu'il y a de plus sérieux. Salut, Eddy. Gardien !

Eddy : Roxane sera mon seul contact pendant l'infiltration. C'est ça ou va chier.

Marceau : Merks est à l'infirmerie de cette taule. C'est là que tu feras le tampon. T'as une semaine. Je te donne pas la méthode. Tu la connais.

Eddy : Gabriel...

Marceau :Oui, Eddy ?

Eddy : Cogne le plus fort possible.

 

***

Marceau : Roxane Delgado ?

Roxanne : Elle-même.

Marceau : J'ai à vous parler.

Roxanne : Je fais le ménage, là.

Marceau : Laissez tomber. Cette merde et  venez plutôt avec moi !

Roxanne : Pourquoi ?

***

Yaniss : Théo, tu sais très bien pourquoi tu veux tuer Lemoine. La question, c'est comment le retrouver.

Théo : Me parle pas comme si tu plaidais la cause d'un enculé de dealer. Pourquoi tu veux m'aider ?

Yaniss : "Enculé de dealer" ?

Théo : Ouais.

Yaniss : C'est grâce à la merde qu'ils font que tu tiens debout. Si je veux la mort de Lemoine, c'est parce qu'il a tué mon mentor. Il était comme un père, pour moi. Me Lornach…

Infirmerie de la prison

Eddy : T'as ce que je t'ai demandé ? Vas-y, envoie. File-moi cette putain de lame. Magne-toi ! Maintenant, casse-toi. Et surtout, ferme bien ta gueule.

Merks : Hé ! Hé, toi !

Eddy : Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?

Merks : J'en suis. Tu m'entends ? Où tu vas, je viens.

Eddy : Dans tes rêves, connard.

Merks : Gardien !

Eddy : Ta gueule.

Merks : Gardien !

Gardien :  Tu veux quoi ? Hein ? tu veux quoi enculé…

 

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

Viens chatter !