BRAQUO
Transcript by ValDerek - Posted on Hypnoweb
Episode 1 - Max
© Canal+.
Salle d'interrogatoire du SDPJ92
Max : Qui c'est qui l'a fourrée en premier ? C'est toi ou c'est ton pote ? Je t'ai posé une question !
Suspect : Je ne sais pas !
Max : tu ne sais pas ! Vous baisez une gonzesse à deux, tu ne sais pas qui c'est qui a commencé !
Suspect : j'ai baisé personne moi !
Max : t'as juste regardé c'est ça hein ? T'as juste regardé ! T'as rien fait ! T'as regardé ton pote lui arracher ses vêtements, la baiser, l'étrangler, puis toi t'as rien fait ! Tu peux chiquer ce que tu veux, on a un témoin qui vous a vu embarquer la fille ! Et qui t'a reconnu formellement comme étant l'un des deux agresseurs ! Ça te fait marrer ? Tu violes une femme enceinte et ça te fait marrer ? Son gros ventre ça t'as pa arrêté espèce d'enculé !
Suspect : j'ai rien fait moi ! Je sais pas de quoi tu parles !
Max : ah ! Tu vois j'aurai bien aimé voir juste une lueur de remord dans ton regard ! Au lieu de ça je ne vois que de la merde ! Autre chose ! On a effectué des prélèvements dans le vagin de la victime, on a retrouvé des traces de ton sperme ! Les tests ADN sont formels ! C'est le labo qui se plante c'est ça ? Bon !! alors je t'explique ! Au pire tu prends perpète, au mieux tu prends 30 piges ! 30 piges à te faire casser le fion par des dégénérés dans ton genre ! Tu risques de trouver le temps long ma biche ! Hein ? Alors tu me donnes le nom de celui qu'était avec toi, puis moi je m'arrange pour que ton cul ne serve pas de garage à bite !
Suspect : Je te pisse à la raie !
Max excédé plante le stylo qu'il avait dans les mains dans l'oeil du suspect...
Suspect : Ahhhhhh ! Ahhhhhhhhhhhhh !
Max : ça te plait enculé ! Hein ça te plait ! Tu jouis là ? T'es heureuse hein ? Elle criait comme ça la fille !
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La nuit dans la banlieue parisienne, Caplan et Walter en planque...
Caplan : Allez on y va !
Les deux policiers se cagoulent et escaladent la maison dans laquelle ils comptent entrer par effraction... ils débarquent dans un pièce alors qu'un homme et une femme sont en pleine séance de sadomasochisme...
Caplan : allez t'arrete pas ! T'arrete pas je te dis !
Homme : je t'emmerde !
Walter prend des photos de la scène et s'adresse à la femme.
Walter : maintenant ça suffit ! Casse toi ! Bouge pas t'as compris ?
Homme : ça va vous couter très cher je vous préviens !
Caplan : Ta gueule ! On sait que t'es en affaire avec un pote à nous qu'on a perdu de vue ! Mais qui doit bientôt revenir sur Paris ! On veut juste que tu prennes contact avec lui, que tu nous indiques son point de chute ! Si tu joues les réticentes ! On balance les photos à la presse et dans ton entourage ! Je ne suis pas sûr que le Garde des Sceaux et ta belle famille apprécieront de te voir jouer les clébards à 4 pattes, léchant le cul d'une gonzesse déguisée en catwoman !
Homme : c'est qui c'est ami ?
Caplan : Serge Lemoine !
Homme : non ! Vous ne pouvez pas me demander ça ! C'est trop dangereux !
Caplan : je peux te demander ce que je veux tête de noeud, je peux même t'obliger à bouffer ta merde !
Walter : c'est comme ça mon grand ! Fallait rester tranquille sous ta couette avec maman au lieu de venir ici faire tes petites saloperies !
Homme : comment je peux être sûr que vous utiliserez pas ces photos !
Caplan : si t'es réglo ! On sera réglo ! Tiens ça c'est le numéro de portable où tu peux nous joindre ! Et n'oublie pas ! On sait qui t'es et où tu crèche !
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Le lendemain matin au SDPJ
Eddy : salut Rox !
Walter : Mais qu'est ce qui t'arrive ? T'es tombée du lit ce matin ?
Roxane : Max a disjoncté ! Les boeufs sont ici en train de l'auditionner ! Il a défoncé l'un des deux pointeurs dans l'affaire Monier ! Le type est à l'hosto dans un état critique ! Il va certainement y laisser un oeil !
L'IGS est sur le point de partir avec Max menotté.
Eddy : vous l'emmenez là comme ça ?
Max : laisse tomber Eddy ! Ils font leur boulot !
Eddy : les menottes dans le dos là c'est indispensable ?
Vogel : tout individu faisant l'objet d'une mise rn garde à vue oui !
Eddy : arrête de parler comme dans les livres ! Tu sais qui c'est au moins le flic que tu embarques ?
Bordier : Caplan !! Laissez-tomber et montez dans mon bureau !
Max : préviens Hélène !
Eddy : t'inquiète pas je m'en occupe !
Dans le bureau de Bordier
Bordier : Putain tu cherches quoi Eddy ? Ton pote a dérapé ! Il a dérapé sévère ! Malgré tous les avertissements de ces derniers temps ! Jusqu'à présent j'avais réussi à le couvrir, mais aujourd'hui les chiens son lachés ! Et on peut pas les retenir ! Ni toi ni moi !
Eddy : Qu'est ce qu'on lui reproche exactement ?
Bordier : Conduite indigne de celle d'un officier de police judiciaire dans l'exercice de ses fonctions ! Tu le connais ? Si tu veux plus de détails tu n'as qu'à lire le rapport établi par le chef de poste qui se trouvait de permanence au moment des faits ! Violence corporelle, sévices sexuels et tentative de sodomie au moyen d'une règle en fer ! Même si c'est des conneries, ça suffit pour envoyer ton pote à la trappe ! Il était dans le colimateur de l'IGS depuis plusieurs mois ! Tu lis pas ?
Eddy : Mais ça sent le règlement de compte à plein nez ! Et je connais le chef de poste ! Un tocard de première ! Qui tape dans les fouilles à corps et qui passe ses nuits à se poivrer la gueule ! Max l'avait saqué plusieurs fois, ils pouvaient pas se blairer !
Bordier : Ben si tu penses qu'il raconte des conneries, va faire un saut aux urgences ! Tu verras dans quel état se trouve Benaïssa !
Eddy : je me fous de savoir dans quel état se trouve se tas de merde !
Bordier : Y a eu trop de dérapages ! Les politicards sont à cran ! Si je monte au créneau, l'administration me le fera payer !
Eddy : Vous avez pas le droit de le laisser tomber !
Bordier : Ouais ! Tu crois que ça se fait comme ça toi ! Je suis proposé au grade de directeur départemental ! Le fax est tombé hier soir, je pars à Montpellier à la fin de la semaine !
Eddy s'en va du bureau en claquant la porte.
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Dans les bureaux de L'IGS...
Vogel : Les banlieues attendent qu'une seule chose ! Qu'on leur donne le feu vert pour foutre le bordel ! Si on fait pas un exemple on déclenche la guerre !
Max : j'ai fait ce que j'avais à faire ! Je regrette rien ! Alors maintenant tu me notifies ma garde à vue, tu m'envoies au ballon et puis vous allez vous faire foutre toi et ta connasse !
- La connasse elle a consulté votre dossier justement ! Il est question d'un blame pour conduite en état d'ivresse avec dégradations de matériels administratifs ! Et d'une comparution en conseil de discipline pour interpellation arbitraire suivie de coups et blessures ! Et je passe sur les appréciations de vos supérieurs vous décrivant comme un élément incontrôlable avec de fréquents excès de violence !
Vogel : Tu veux que je te dise ton problème ? C'est que tu sais pas te tenir ! T'as beau surfer sur tes états de services et tes décorations pour essayer de justifier ta conduite inadmissible, t'es juste un flic raciste avec une grosse paire de couilles et un QI de toile cirée ! Si on rajoute les petits trafics minables avec lesquels t'essaies d'arrondir tes fins de mois ! Et les deux ou trois affaires qu'on a levées en fouillant dans ta vie ! T'es bon pour un ticket de sortie via un séjour au parc Fleury Mérogis !
Max : Y a pas d'affaires foireuses ! Y a que des échanges de bons procédés ! Mais pour ça il faut être sur le terrain ! Toi tu peux pas comprendre !
Vogel : j'ai été sur le terrain ! Je travaillais avec des types comme toi ! C'est pour ça que je suis là aujourd'hui !
Max : Maintenant ça te fait quoi d'enchrister tes collègues ? Tu baises mieux ta femme ?
Vogel : non c'est la tienne que je baise mieux !
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Eddy se rend chez la femme de Max.
Hélène : Ils vont le garder combien de temps tu crois ?
Eddy : oh 48 Heures maxi !
Hélène : Et après ? Il va aller en prison ?
Eddy : Les syndicats sont sur le coup ! On va faire le maximum pour lui éviter le pire !
Hélène : Le pire est déjà arrivé de toute façon c'est trop tard !
Eddy : Hélène ? Est-ce que tu sais si Max avait une planque ici, un endroit ou il aurait pu cacher des trucs pas clairs ! De l'argent, de la came, des flingues !
Hélène : Pourquoi qu'est ce qu'il a fait d'autre ?
Eddy : Je sais pas c'est des bruits qui courent ! Les boeufs vont certainement débarquer chez vous pour taper une perquise ! Si tu sais quelque chose faut que tu me le dises !
Hélène : Je sais rien ! Maintenant si tu veux tu peux fouiller ! C'est pour ça que t'es venu ? T'as peur pour ta tête toi aussi ?
Eddy : de quoi tu parles ?
Hélène : ça fait tellement longtemps que vous ne vivez plus comme des flics Eddy ! Tu le sais ! Vous vous protégez derrière votre insigne et votre douleur en essayant de trouver un sens à ce que vous faites ! Mais vous servez plus à rien ! Max en était malade à en crever de tout ça !
En sortant de chez Hélène Eddy reçoit un coup de teléphone.
Eddy : oui ? Vous êtes sûr ? Ok ! Si jamais vous essayez de m'enfler vous connaissez les conséquences ! Vous aurez les photos quand on le décidera ! À votre bureau sous pli confidentiel, vous inqiétez pas !
Eddy démarre sa voiture et en partant jette le téléphone dans une poubelle.
Eddy : c'est moi l'avocat vient d'appeler ! Il a eu notre ami, il arrive en fin d'aprèm à Paris ! Il descend à l'hôtel Nico, tu ramènes Vachewski ! On se retrouve sur place dans une heure !
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Théo : ouais ?
Roxane : t'es où ?
Théo : j'suis en manque ! qu'est-ce tu veux ?
Roxane : On a besoin de toi pour un serrage à l'hôtel Nico ! on t'attends sur place t'as 10 secondes pour te finir !
Une fille : tu t'en vas déjà ?
Théo : je vais chercher les croissants ! Je reviens !
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Eddy rend visite à Max en cellule dans les locaux de l'IGS.
Max : à deux ans de la retraite ! Avoue que c'est con quand même !
Eddy : Je sais que tu détestes, mais j'ai trouvé que ça sur le chemin !
Max : Merci ! T'as pas une cigarette ? Ils ont refusé que je fume ces enculés !
Eddy : Tiens, garde le paquet !
Max : Merci ! Ils m'ont traité comme la dernière des raclures ! Toute une vie pour en arriver là ! On s'est fait baisés Eddy ! Tu devrais t'arracher pendant qu'il est encore temps !
Eddy : t'es accroché ou pas ?
Max : non, non, ils ont rien ! Juste les déclarations de l'autre fils de pute ! T'as prévenu Hélène ?
Eddy : Oui je suis allé la voir ! Elle va bien, on s'occupe d'elle !
Max : jusqu'au bout elle aura morflé avec moi !
Eddy : on va te sortir de là Max ! Les syndicats ont mis un coup de pression ! Les associations de victimes sont derrière nous et krossman est d'accord pour assurer ta défense !
Max : comment vous allez le payer ?
Eddy : on se démerdera, on tapera sur les frais de mission ! C'est pas à toi de porter le barda, pas dans cette affaire !
Max : Les violences, je les assume je les regrette pas ! Ce qui se raconte à côté j'encaisse pas ! Même si je m'en sors il restera toujours le doute ! On peut prendre le meilleur avocat, il pourra rien contre ça ! Barre toi Eddy ! Faut que je dorme !
Eddy : Tout le monde sait que c'est des conneries !!
Max : non, toi tu sais ! Les autres ils savent pas ! Merci pour les sandwichs !
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Devant l'hôtel Nico
Théo : il est arrivé il y a 20 minutes ! Au 287 ! on le tape à quelle heure ?
Eddy : on va attendre la nuit ! Se le faire en plein soleil avec un dingo pareil c'est plus prudent !
Théo : Max comment il va ?
Eddy : comme d'hab ! Tu le connais il fait semblant !
Théo : t'as pu lui parler ?
Eddy : oui 5 minutes, c'est lui qui m'a viré, je crois qu'il avait pas très envie que je le vois comme ça !
Théo : putain quelle chiée ! Tu crois qu'il va prendre cher ?
Eddy : à ton avis ?
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Dans les bureaux de l'IGS.
Vogel : Comment tu expliques qu'on l'ait retrouvé avec son slip sur les chevilles ?
Max : j'ai pété un cable ! Je voulais le foutre à poil pour l'humilier !
Vogel : c'est aussi pour l'humilier que t'as essayé de lui enfoncer une règle en fer dans le cul ?
Max : non, j'ai jamais fait ça ! C'était juste des menaces pour lui faire peur !
Vogel : Le médecin qui a pratiqué son examen médical a relevé de nombreuses contusions au niveau du bassin, et la présence de lésions anales superficielles ! Ce qui veut dire que t'as essayé mais t'y es pas arrivé !
Max : et comme j'y arrivais pas je l'ai enculé ! Ça te va comme réponse ? Tu peux marquer ce que tu veux sur ton pv, je m'allonge sur les violences mais pas la dessus !
Vogel : Comment t'explique alors ?
Max : regarde moi ! Tu me vois en train de faire ça ?
Vogel : Je ne vois rien je constate !
Max : eh ben constate ! Putain Benaissa c'est le genre de mec à se faire enculer pour une dose ! Moi si j'étais toi j'irai plutot chercher de ce côté là, mais maintenant c'est à toi de voir ! Soit tu cautionnes les déclarations de ce fils de pute, soit tu sauves la peau d'un officier de police judiciaire qui a réagit comme n'importe quel flic aurait pu réagir !
Vogel : Je cherche juste à établir la vérité !
Max : la vérité tu l'as dans un tiroir de la morgue à Nanterre ! Dedans y a une maman avec son bébé, puis devant y a le père qui pleure du matin au soir ! Ça fait 3 jours qu'il est là, personne n'a osé le virer !
Au même moment Eddy, Théo, Roxane et Walter, pénètrent dans l'hôtel Nico...
Max : je peux rentrer chez moi, sinon ma femme et mes gosses vont s'inquiéter ?
Vogel : tu sais bien que c'est impossible !
Max : je suis flic putain ! Je vais pas m'arracher ! Si tu me dis d'être là demain, je serai là demain !
Vogel : je crois que tu ne te rends pas bien compte de la gravité des faits Rossi ! Demain tu vas comparaitre devant le juge d'instruction ! Pour violences corporelles et sévices sexuels !
Max (haussant le ton) : mais c'est des conneries tout ça ! Arrêtez de me faire chier !
Vogel : fallait rester dans les marques camarade !
Max : j'irai pas en prison !
Vogel : qu'est-ce que tu fais Rossi ! Assieds-toi non de dieu !
Max s'énerve et commence à tout casser dans le bureau de Vogel.
Vogel : Assieds-toi !
Enragé il s'en prend à Vogel mais la cavalerie arrive il est menacé de lacher Vogel ! Mais Max va lui subtiliser son arme.
Policiers : Pose ton arme ! Pose ton arme !
Policiers : Pose ton arme ! Pose ton arme !
Max : hey Vogel !
Max se sentant sans issue... mais l'arme sou son menton et tire...
Au même moment Eddy et son équipe s'apprête à interpeller Lemoine.
- Bouge pas ! Bouge pas je t'ai dit ! À terre !
Théo : gentil allez ! Comme ça ! L'autre bras ! Baisse les yeux, baisse les yeux je te dis !
Lemoine : ahhhhhhhhh !
Walter : ferme ta gueule !
Lemoine : et l'heure légale bande d'enculés !
Théo : t'occupe pas de l'heure légale !
Eddy : la fille c'est qui là ?
Théo : eh tu réponds quand on te parle ! C'est qui ?
Lemoine : une pute ! Elle n'a rien à voir avec moi !
Eddy : allez c'est bon casse toi !
Fille : et mes tunes !
Eddy : casse-toi je te dis
Walter : oh putain ! Eddy ! Regarde moi ça !
Théo : c'est quoi tout ce pognon ?
Lemoine : 10 ans de ton salaire connard !
Walter : je t'emmerde !
Théo : et ça là (lui montrant son flingue) qu'est ce que tu comptais en faire ?
Lemoine : c'est pas à moi ! Je l'ai trouvé dans la chambre j'allais le signaler à la réception !
Eddy : ben voyons ! Et le pognon !
Lemoine : le pognons il est à moi !
Eddy : je te demande pas s'il est à toi je te demande d'où il sort ? (son téléphone sonne) oui !!
Eddy apprend la nouvelle pour Max.
Eddy : Max est mort !
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A la morgue
Eddy reste figé devant le corps de Max, Hèlène arrive, il la prend dans ses bras et la console comme il peut...
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Au SDPJ
Lemoine : y a moyen d'avoir une clope ?
Walter : on fume pas ici !
Lemoine : arrête de te la péter flicard ! Je t'ai connu il fallait te tenir la bite pour pisser !
Walter : ben tu vois j'ai grandi ! Y avait qui avec toi à Suresnes ?
Lemoine : Ils étaient deux ! Mon cul et mon dard ! Tu t'excites pour rien, j'étais pas sur ce coup là !
Walter : C'est pourtant ton nom qui sort du chapeau à chaque fois ! Attaque à main armée, prise d'otages ! Tu vas prendre cher Lemoine ! Et à ton âge tu peux être sur que tu seras mettre le couvert pour 20 piges ! Tout seul à tourner en rond dans ta cellule en pensant à ceux qui t'ont balancé ! Ça te sert à quoi de les couvrir ?
Lemoine : t'as aucune preuve et tu le sais ! La seule chose sur laquelle tu peux m'accrocher c'est le calibre
Théo : pas besoin de preuves y a un mec qui s'allonge sur ta gueule et qui te charge à mort sur le meurtre du convoyeur ça ça suffit pour t'envoyer au ballon tête de con !
Lemoine : arrêt de jouer avec ça connard ! Il est réglé à 30 g de pression sur la queue de détente ! Tout ce que tu vas réussir à faire c'est m'en mettre une dans la tronche !
Bordier : où est Caplan ?
Walter : Il est à la morgue ! Au chevet de Max !
Bordier : Maitre Lornac ! L'avocat de Monsieur ! Il a reçu un appel d'un de ses confrères qui se trouvail à l'hôtel Nico la nuit dernière et qui a jugé bon de noter l'heure à laquelle vous vous êtes permis de faire intrusion dans la chambre 287 ! Bien évidemment au détriment de toutes les règles fixées par le code de procédure pénale ! J'ai réussi à le convaincre de ne pas déposer plainte, à la condition que son client soit immédiatement remis en liberté ! Vous avez 5 minutes pour lui faire signer sa fin de garde à vue, lui restituer sa fouille et lui présenter vos excuses !
Théo : c'est une blague ou quoi ?
Bordier : ben oui c'est le jour des blagues ! On vous l'a pas dit Vachewski !
Lemoine récupère ses effets personnels avant sa libération et s'aperçoit qu'il lui manque de l'argent...
Lornac : y a un problème ?
Théo : l'arme qui était en ta possession, reste bien évidemment propriété de nos services ! N'oublie pas qu'il y a tes empreintes dessus !
Lemoine : j'oublie pas, j'oublie jamais !
Au moment où Lemoine s'en va libre, Eddy arrive.
Eddy : putaint qu'est ce qu'il fout là cet enculé ? Et où tu vas comme ça tête de con !
Lemoine : l'heure légale mon pote tu l'as dans le cul !
Lornac : estmez-vous heureux que nous ne donnions aucune suite à cette affaire !
Roxane : eh oh oh ! Eddy viens on y va !
Eddy : on se reverra Lemoine t'as ma parole !
Lemoine : quand tu veux !
Eddy : oui quand je veux oui !
Lornac : on se connait non ?
Eddy : je crois pas non !
Un policier : ah Caplan ! Y a bordier qui te cherche ! Y a le substitut du procureur dans son bureau il veut te voir !
Eddy : eh bien qu'il me cherche ! Rien à branler !
Walter t'as pu voir Max ?
Eddy : oui !
Walter : et Hélène ?
Eddy : elle va avoir besoin de nous ! On va se relayer ! C'est quoi la connerie avec Lornac ?
Walter : tu sais le couple à l'hôtel ? Un avocat !
Eddy : y a autre chose ?
Walter : Théo va t'expliquer !
Eddy : je t'écoute !
Walter : il n'a rien trouvé de mieux à faire que de taper dans le fric de Lemoine ce con ! L'autre s'en est aperçu, mais heureusement il n'a pas porté plainte ! Par contre maintenant ça veut dire que Lemoine on va l'avoir sur le cul !
Eddy : t'as pris combien ?
Walter : Tiens ! Tous est là j'ai compté y a 25 000 euros !
Eddy : et en tout y avait combien ?
Roxane : le double ! C'est moi qui ai rédigé le PV !
Eddy : comment tu comptes faire passer la pilule ?
Théo : j'ai refais le PV ! J'ai bidouillé la fiche de scellé ! L'autre con a signé y aura pas de problèmes !
Roxane : Y aura pas de problèmes, mais y aurait pu en avoir ! Moi je rentre pas dans ce genre de conneries ! Si t'as envie de tomber, je ne tombe pas avec toi je te préviens !
Théo : Mais qu'est ce que tu me fais chier toi ! J'ai pas braqué une petite vieille ! C'est le pognon d'un enculé qui pourra servir à autre chose c'est tout !
Roxane : à quoi ? À t'acheter toute la merde que tu te fous dans le pif ?
Eddy : bon ça va ! On met 5000 de côté pour la femme de Max et le reste dans le coffre !
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Dans le bureau de Bordier
Bordier : mais vous imaginez un officier de police, père de 3 enfants, en train de se faire tailler une pipe par une ordure qui a violé et tué une femme enceinte !!! Non mais on est en plein délire ! Vous n'avez aucune preuve ! Aucun témoignage ! Juste les affirmations d'une petite salope multi récidiviste qui a décidé d'atténuer la gravité de ses actes en provoquant un scandale sans précédent ! Merde vous n'allez pas tomber dans le panneau non ? Et la femme de Rossi ? Sa famille, ses enfants, vous y avez pensé ? Vous n'avez pas le droit de cautionner ça ! C'est l'équilibre entier d'un service que vous remettez en cause, l'honneur d'une profession !
Substitut du procureur : Malheureusement l'information a déjà transpiré, les médias sont au courant, ils vont se déchainer !
Bordier : l'onde de choc va etre terrible ! Je ne vous fais pas un dessin ! Les gars ne s'en remettront pas !
Substitut du procureur : Les troupes on s'en occupe ! Ce sont les réaction de l'opinion publique qui nous inquiète le plus !
Bordier : Ah oui ? Nathalie Monier ! Elle était enceinte de 6 mois ! Voilà ce qu'ils en ont fait ! Alors ? Vous décidez quoi ?
Substitut du procureur : on envoie Benaïssa en prison comme il le mérite et on fait profil bas pour Rossi !
Bordier : ce qui en clair veut dire ?
Substitut du procureur : que pour l'instant on reconnaît les faits, et qu'on l'enterre sans cérémonie et sans les honneurs !
Bordier : je vous laisse apprendre la nouvelle à ses camarades !
Substitut du procureur : ils sont déjà au courant !
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En rentrant chez lui Walter trouve sa femme endormie sur le fauteuil.
Walter : hey ! Catherine ?
Catherine : je t'attendais !
Walter : viens on va faire dodo !
Chez Roxane, sortant de la douche elle rejoint son compagnon.
Roxane : tu fumes trop !
Conjoint : oui je fume trop je bois trop ! Je mange trop, je t'aime trop !
Roxane : j'aime bien quand tu m'aimes trop ! Max est mort cette nuit ! Il s'est suicidé !
Elle s'éffondre en larmes dans ses bras.
Devant chez Hélène.
Hélène : comment je vais faire toute seule avec trois enfants, sans salaire, sans indemnités ? J'ai à peine de quoi payer l'enterrement ! On avait des dettes de partout !
Eddy : Tiens ! T'as de quoi payer tes créancier, fais patienter la banque et donner à bouffer à tes mômes pendant un mois, pour le reste on va trouver une solution !
Hélène : je ne peux pas accepter Eddy !
Eddy : t'as pas le choix Hélène !
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à l'église...
« à l'homme Christ Jésus, mort, rescucité et glorifié sont associés ceux qui auront cru, nous savons que bientôt il les transformera pour nous, c'est racheter, la mort se change en gloire, pour tous endormis ou vivants, à la glorieuse venue, le corps d'abaissement sera transformé en la conformité du corps de gloire de celui qui a été mis dans la poussière de la mort, pour être fait seigneur et christ à la gloire de Dieu... Amen »
Prêtre : maintenant la famille et les proches peuvent rester ici à se recueillir près du corps et j'invite les autres personnes à nous attendre à l'extérieur de l'église.
Seuls restent dans l'église Hélène, ses enfants, Eddy, Walter, Théo et Roxane, tous rendent un dernier hommage à Max se remémorant une journée barbecue qu'ils avaient tous passé ensemble...
Le cercueil sort de l'église...
Petite fille de Max : au revoir papa dans la boite !
À l'extérieur de l'église...Théo voit rouge en apercevant Vogel.
Théo : Vogel qu'est-ce tu fous là ? Je t'avais dit de pas venir Vogel ! Je vais te niquer ta race !!!
Eddy : Théo ! Arrete !
Théo : venir devant sa femme et ses gosses ! Espèce de fils de pute c'est à cause de toi qu'il est mort ! T'es qu'un tas de merde !
Eddy : c'est que le début Vogel !
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Au SDPJ
Bordier a réuni toute la brigade.
Bordier : vu les évènements récents qui ont secoués l'ensemble des services, et qui ont entrainé les réactions que nous connaissons, le procureur Vanderbecke a jugé utile de provoquer cette réunion, afin de dissiper certaines rumeurs et pour éclaircir les zones d'ombres qui entourent la mort du commandant Rossi ! Pour ceux qui ne le savent pas encore j'en profite pour vous signaler mon départ pour mutation sous 8 jours ! C'est le commissaire Bernardi, à la direction générale de la PJ qui aura la tâche de me remplacer !
Un policier : et le pot d'arrivée c'est quand ?
Bordier : y aura ni pot d'arrivée, ni pot de départ ! En hommage à notre collègue disparu !
Eddy : l'hommage il a déjà eu dans les journaux !
Vanderbercke : si nous avions pu éviter de tels débordements nous l'aurions fait Mr Caplan !
Eddy : oui !! en attendant il a été enterré comme un chien sa veuve s'assoit sur la pension et ses enfants se font cracher à la gueule parce que leur père était soit disan un détraqué sexuel !
Vanderbercke : il y a les faits, il y a l'enquête ! Si les conclusions de l'enquête prouvent que Benaïssa a menti, le commandant Rossi sera réhabilité et sa mémoire blanchie comme il se doit !
Walter : et combien de temps ça va prendre ça ?
Vanderbercke : L'IGS a dépêché un département entier sur cette affaire, ils font le maximum ! La seule chose qui aurait pu faire accélérer le processus de l'enquête, c'est la confrontation entre Banaïssa et Rossi, mais malheureusement votre ami à décider de s'y soustraire dans les conditions tragiques que nous connaissons !
Roxane : vous insinuez quoi ? Qu'il s'est suicidé parce qu'il était coupable ?
Vanderbercke : ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit Mlle Delgado !
Roxane : Max était le meilleur flic de la division, jamais il aurait pu commettre les chose qui lui sont reporchées ! Il s'est tué pour échapper à la honte ! Pas parce qu'il était coupable ! Pensez y la prochaine fois que vous voudrez sacrifier l'un des notres !
Roxane s'en va Eddy suit...
Bordier : la réunion n'est pas encore terminée !
Eddy : pour nous elle l'est ! Walter et Théo le suivent..
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Théo : allez on boit ! C'est pas tous les jours qu'on enterre un pote ! Whisky ?
Eddy : un petit oui !
Roxane : qu'est ce qu'on va faire pour Max ?
Walter : qu'est-ce tu veux qu'on fasse ? Leur enquête à la con ça donnera rien ! L'autre enfoiré de Benaïssa va maintenir ses déclarations, Max va pourrir dans son cercueil et dans un mois plus personne en aura rien à branler de cette histoire ! Le dernier souvenir que sa femme et ses gosses garderont de lui c'est cette putain d'article !
Eddy : y a qu'une solution ! On arrache Benaïssa de l'hosto, on l'emmène en promenade et on lui fait cracher la vérité !
Roxane : et après on fait quoi ? On le ramène aux urgences, on lui remets ses transfusions et on rentre au service tranquilles ?
Eddy : oui en gros c'est ça oui ! Les plantons chargés de sa surveillance assurent la garde de la piaule jusqu'à demain matin 6H ! si on l'arrache vers minuit, ça nous laisse le temps de le cuisiner et de le ramener avant la relève ! Lui il fermera sa gueule par peur des représailles en taule et sur sa famille, et les flics moufteront pas sous peines d'êtres sanctionnés et virés !
Walter : ouais les flics je veux bien, mais lui, qui dit qu'il n'en remettra pas une couche !
Eddy : à nous d'être persuasifs ! C'est pour ça qu'il va falloir être très méchants ! On a pas le choix, si y en un à qui ça pose des problèmes de conscience, je comprendrais !
Une fourgonnette noire arrive devant l'hôpital où séjourne Benaïssa, comme prévu Eddy et ses 3 coéquipiers vont mettre leur plan en exécution et arracher Benaïssa pour l'emmener en promenade...
Fin de l'épisode.