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#208 : 4 moins 1

Réalisateur : Eric Valette


Résumé : Roxane peut enfin reprendre contact avec Caplan. Avant de disparaître, Fèvre s'est confié à elle et lui a raconté les secrets de l'Angola. Il a également évoqué un coffre de banque dans lequel a été déposé un dossier explosif sur le rôle de la France dans certaines missions peu glorieuses sur le continent. Ces informations intéressent beaucoup Irène Bleuvenne. Caplan va chercher à mettre la main sur ce document très convoité par les divers protagonistes.

Première diffusion
12.12.2011

Diffusions

Logo de la chaîne D8

France (inédit)
Lundi 03.04.2023 à 00:00
0.60m / 2.3% (Part)

Plus de détails

Retrancrit par Maluzo pour Hypnoweb

Episode  -  4 moins 1

© Canal+.

 

 

 

L’Empyrée

Eddy : Je suis désolé, Myriam. J'ai pas voulu ça.

Myriam : Gaëtan était la seule famille qui me restait.

Eddy : Il allait tuer...

Myriam : Tais-toi ! Tais-toi ! Tais-toi, Caplan.

Luanda : Vous croyez qu'il va en sortir vivant ?

Dantin : Je vais avoir besoin de ma médecine, sergent.

Luanda : La trousse.

Dantin : L'heure du passage de relais est arrivé. Désolé.

Luanda : Pas autant que moi, colonel.

Eddy : Myriam, je t'en prie, pose ça et écoute-moi.

Myriam : Comment t'as pu faire ça ? Tuer mon frère et te glisser en moi ? Quel genre d'homme ferait ça ?

Eddy : Myriam...

Myriam : T'écoutes vraiment pas.

Eddy : Myriam !

- Tout va bien ?

Myriam : Laissez-moi ! Eddy... la prochaine fois que je te vois, je te raterai pas.

Dantin : Je comptais sur vous pour respecter notre accord.

Chez Vogel 

Vogel : Tu sais ce que c'est que ça ? Il y a tes empreintes dessus.

Béatrice : Mais c'est pas moi...

Vogel : "Mais c'est pas moi..." Arrête de chouiner. Tu m'énerves. Écoute-moi bien, mademoiselle "Tapin". Je vais te laisser partir, mais si je te revois, cette arme, avec tes empreintes dessus, ira chez les flics. Et tu finiras en prison à te faire trifouiller par une gouine taillée comme un camionneur. C'est ça que tu veux ? Alors casse-toi.

L’empyrée

Eddy : Walter, j'aimerais que tu te planques devant la Islamyia Banque,  Les dossiers y sont. S'il y a du mouvement, il faut qu'on puisse réagir.

Roxane : Et maintenant ?

Eddy : On a rencard avec Fargette, non ?

Un Bar

Fargette : Il est où ?

Eddy : C'est moi que tu cherches ?

Fargette : Ça fait longtemps que t'es là ?

Eddy : Assez longtemps pour constater que tu picoles trop. On a besoin de ton aide, Fargette.

Théo : C'est pas Rox qui a tiré sur Marceau.

Roxane : C'est Dréan, le porte-flingue d'Irène Bleuvenne. Reste pas comme ça, dis quelque chose.

Fargette : Hier, dans la journée, un gus s'est pointé pour voir Marceau. Il a baratiné le flic de veille, qui l'a laissé entrer.

Roxane : Il l'a achevé ?

Fargette : Il s'est rien passé. Une infirmière et le flic de relève se sont pointés, et ils l'ont viré.

Roxane : T'attends quoi ? Qu'il réussisse son coup ?

Eddy : Elle a raison. Tu crois qu'ils vont se manquer deux fois ?

Son téléphone sonne.

Fargette : Marceau vient de mourir.

Eddy : Dréan ?

Fargette : Non. Arrêt cardiaque.

Roxane : Oh, putain.

 

L’empyrée

Dantin : Nous y sommes.

Luanda : Mon colonel...

Dantin : Laissez-moi parler. Myriam... moi aussi, j'ai voulu tuer Caplan pour ce qu'il a fait. Les événements m'en ont empêché. Ça va t'étonner, mais je ne le regrette pas. Ça vaut ce que ça vaut, mais... quand on est venus te chercher, il était prêt à donner sa vie pour toi… Dantin Meurt…

Son téléphone sonne.

Luanda : Monsieur Caplan... le colonel est mort.

***

-Mme Bleuvenne, je suis Camille Marchandeau.

Irène : Je sais qui vous êtes, monsieur Marchandeau. On dit que vous avez l'oreille du président, et que vous deviendrez son ministre de l'Intérieur.

Marchandeau : Il faut se méfier des on-dit. Ils sont à l'origine de malentendus.

Irène : Et c'est pour en dissiper un que vous jouez les marieuses ?

Marchandeau : Le président vous donne l'ordre d'être convaincue que M. Luisiadas n'a rien à voir avec la mort de votre mari.

Irène : Qu'attendez-vous de moi ?

Marchandeau : Luisiadas est un gros client, donc notre meilleur ami du moment. On vous demande de faire passer les intérêts du pays avant tout.

Irène : en clair, Tailler des pipes de politesse au roi nègre ?

Marchandeau : Votre désir de justice a été satisfait avec la mort de Fèvre.

Irène : Il a été tué...

Marchandeau : Je sais ce qu'on dit sur la mort du général. Et vous savez ce que je pense des on-dit.Je vous en prie. Monsieur le président... Mme Irène Bleuvenne.

Luisiadas : Madame Bleuvenne. Enchanté. Prenez place.

***

Luanda : Votre accord avec le colonel, vous l'avez oublié ?

Eddy : Non.

Luanda : Vous comptez tenir vos engagements ?

 

Théo : De quels engagements il parle, là ?

Luanda : Le colonel se rend aux autorités, et Caplan nous garantit la sortie avec les lingots d'or.

Roxane : On s'en branle. Il est mort, leur colonel.

Théo : On les tient, eux, et tout l'or qu'ils ont braqué. Alors on les livre et on devient des héros.

Luanda : Je lui explique ?

Eddy : Il a raison, Théo. Dantin est mort. Ce qui reste du groupe n'a rien de négociable. Fèvre et Marceau sont morts. Le préfet, il nous attend au tournant. On a besoin de ces dossiers.

Théo : Ils contiennent quoi ?

Eddy : Les secrets de ceux qui peuvent nous blanchir. Dés qu'on aura ces dossiers, on redeviendra fréquentables.

Théo : Ils ont tué dix personnes, et ils vont s'en tirer ?

Eddy : Regarde-les bien, Théo, et dis-moi, entre eux et nous, qui a l'air d'être du bon côté de la tombe ? ( Eddy sert la main de Luanda)

Théo : Reste un problème.

Eddy : Lequel ?

Roxane  :  Dréan. Le mec qui a buté Marceau.

Luanda : Pour Dréan, faites-moi confiance. Tout ce qu'il veut, c'est l'Inessif.

***

Marchandeau :  : La prochaine fois qu'on se verra, ce sera pour signer des documents officiels.

Luisiadas : C'est bien ce qui est prévu. Présentez mes respects au président et à son épouse. Pourriez-vous me laisser un instant seul avec Mme Bleuvenne ?

Marchandeau : Bien entendu, M. le président.

Luisiadas : Nous sommes de la même race. Nous n'avons pas besoin de cette rhétorique merdique.

Irène : "De la même race" ? J'en doute, président Luisiadas. Chez moi, lorsque l'on tue son ennemi, on le regarde dans les yeux.

***

- Dréan, c'est Luanda.

Jean-Baptiste : Où est l'arme ?

Luanda : Nous l'avons. Le colonel nous a ordonné de vous la remettre.

Jean-Baptiste :Où est le colonel ?

Luanda :  Il est mort.

Jean-Baptiste :J'ai votre parole que rien ne sera tenté ?

Luanda : Je l'ai donnée au colonel.

Jean-Baptiste : Votre parole !

Luanda : Vous l'avez.

***

Flash Info

À l'instant, cette information qui émane de l'AFP : le commandant Marceau, de l'OCRB, victime d'une sauvage agression dans un parking parisien, est sorti du coma dans lequel il était plongé. Selon le dernier communiqué, le pronostic vital n'est plus engagé. D'ici 48 heures, il sera en état de répondre aux enquêteurs.

Hôpital

Le préfet : Ressusciter un mort ? Qui vous a autorisé à donner de fausses informations ?

Fargette : C'est vous.

Le préfet : Vous êtes mort, Fargette.

Fargette : Si je coule, M. le préfet, je vous emmène au fond avec moi. Vu mon poids, ça ne posera pas problème. J'ai un plan, monsieur le préfet. Et j'espère bien aller jusqu'au bout. Si je me plante, je présenterai ma démission. Vous pourrez rejeter la faute sur moi.

Le Préfet : Vous avez 48 heures. Si le poisson ne mord pas à l'appât, je vous enterre vivant.

Fargette : L'image et le son, c'est bon ? Tu m'entends ?

- C'est parfait Commandant !

***

Antoine : Dréan, cet enculé de flic n'est pas mort. Retourne le finir.

Jean-Baptiste :Je bougerai pas un orteil sans un ordre de ta mère.

Antoine : Fais ce que je te dis !

Jean-Baptiste : On ne tutoie pas les grandes personnes.

Devant l’Islamyam Banque

Walter : Ça va, Lucien ? À ton âge, tu fais encore des repérages ?

Lucien : Walter ! Comment ça va ? La famille, les enfants, tout ça ?

Walter : Ça va bien. Justement, tiens... On va aller lui dire bonjour, à la famille. Viens. Installe-toi.

Chez Rocky

Roxane : Fargette a mis en place un traquenard à l'hosto, mais seulement pour 48 heures. Tu crois que Dréan va mordre à l'hameçon ?

Eddy : Franchement ? Aucune idée. Même si Fargette le serre, il balancera pas sa patronne. Il pourrait balancer que t'étais sa complice. Ce sera ta parole contre la sienne. Tu connais la suite.

Roxane : On n'a plus le choix.

Eddy : Est-ce qu'on l'a déjà eu ?

Walter : Devine qui était à la Islamyia Bank ?

Eddy : Ben alors ! Lucien ! À ton âge ?

Lucien : Mon "âge" ? Et le tien, Eddy ? Le grand banditisme, c'est du sport de haut niveau. Faut démarrer jeune.

Eddy : Tu vas devenir désagréable. Viens. J'ai à te parler.

 

Planque des Invisibles

Jean-Baptiste : Parfait. Il y a ce qu'il faut.

Verner :  On se retrouvera en enfer Dréan !

Jean-Baptiste : Il y a des chances, Werner.

Chez Rocky

Eddy : Ça ne nous amuse pas.

Lucien : J'imagine bien, Eddy. Mais il y a de quoi rigoler. Je dois aider des flics à braquer une banque.

Théo : Où est le problème ? Tu bosses déjà pour Dréan.

Lucien : Mais avec des flics, c'est une première. Vous avez bousillé votre carrière alors que vous étiez doués. Je ne me sens pas rassuré. J'espère que tu comprends qu'en cas de foirade, si je plonge, il y a des chances pour que je meure à l'intérieur, vu mon âge, et ça, pas question.

Eddy : Walter... (4 lingots d’or) Regarde ce qu'il y a dedans et donne moi une réponse définitive.

Roxane : Qu'est-ce qui t'arrive ? C'est pas la Sainte Vierge.

Lucien : La Sainte Vierge, à côté de ça... c'est rien qu'un boudin.

Eddy : Ce sera ta marge, si on écoule le reste.

Lucien : Quel est ton plan ?

Eddy : Commence par passer un coup de fil à Dréan.

L’empyrée

Luanda et Vernet prépare le corps de Dantin

Son téléphone sonne.

Luanda : Oui ?

- C'est Caplan !

Luanda : Je vous écoute.

Eddy : J'ai quelqu'un pour l'or. Vous aurez l'argent dans 48 heures.

Luanda : Autre chose ?  Il me faut l'Empyrée comme QG. Ça pose un problème ?

Luanda : Aucun.

Eddy : Merci.

Verner : C'était qui ?

Luanda : Caplan. Il a un acheteur. Ensuite, on quitte le pays.

Verner : Pas avant de m'occuper de Dréan. Et depuis quand on fait confiance à Caplan ?

Luanda : Dréan n'a commis à notre égard aucun crime de sang. Oubliez-le. On s'en tient aux ordres du colonel.

Verner : Le colonel est mort. Je m'en tiens à moi.

Hôpital

Antoine : Vous êtes stupide ou vous m'avez oublié ?

Gardien : Ni l'un ni l'autre.

Antoine : Appelez votre supérieur.

Gardien : Je suis avec M. Bleuvenne.

Antoine : Passe-le-moi.

Fargette : Bonjour. Je suis à l'autre bout de Paris.

Antoine : J'aurais dû prévenir de manière plus protocolaire, mais j'ai tenu à voir le commandant Marceau, sans penser que ça pouvait poser un problème.

Fargette : Pas de problème. L'officier va vous laisser entrer.

Antoine : Merci, commandant. À charge de revanche.

Faregette : Faites comme on a dit. "Revanche" !

La porte s'ouvre.

Antoine prends un oreiller et étouffe Marceau

Fargette : Appuyez encore, Bleuvenne. Vous le tuerez peut-être une 2e fois. Allez.

Un bar

Lucie, : Bonjour.

Jean-Baptiste : Alors ?

Lucien : Les deux dernières banques ont le même type de clé pour leur coffre. J'ai besoin de revoir la clé que vous avez. Je ne veux pas vous mener sur une fausse piste. Quel est le mot de passe qui va avec ? Ces banques utilisent divers types de codes. Les clés se ressemblent, pas les codes, monsieur Dréan.

Jean-Baptiste : "Indépendance."

Lucien : La banque que vous cherchez est la Islamyia Bank.

SDPJ

Marchandeau : Monsieur le préfet. Commandant Fargette. C'est vous qui avez eu cette idée ?

Fargette : Oui, monsieur. Félicitations.

Le Préfet : Le commandant a agi sous mon accord absolu.

Marchandeau : Je n'en doute pas. J'aimerais m'entretenir avec le commandant Fargette.

Le Préfet : Bien entendu.

Marchandeau : Il a été interrogé ?

Fargette : Pas encore, monsieur. Un policier est avec lui pour le surveiller.

Marchandeau : J'ai besoin de m'entretenir avec lui seul à seul. Vous me faites cette faveur ? Merci, commandant.

En salle d’interrogatoire

Marchandeau : Je veux savoir ce que votre mère projette de faire.

Antoine : Je comprends pas.

Marchandeau :  Quels sont ses projets à l'égard du président Luisiadas ? On pourrait trouver un arrangement qui éviterait un scandale gigantesque.

Antoine : Que voulez-vous savoir ?

Marchandeau : Comment votre mère compte assassiner le président Luisiadas.

***

Au téléphone

Irène :  Dréan, où vous en êtes ?

Jean-Baptiste  : J'ai le nom de la banque. Il me reste plus qu'à y passer.

Irène : Vous y allez ?

Jean-Baptiste  :  oui mais à cette heure-ci, c'est fermé.

Irène : Très bien. Je vous attends.

***

Théo : Ouais, Eddy ? Tu vas bientôt l'avoir en visuel. Il arrive. On y va ?

Eddy : La voie est libre. On y va.

Walter : Tes mains, enculé !

SDPJ

Antoine...

Marchandeau : Un policier va enregistrer votre déposition. Il vous sera difficile de nier. Une caméra vous a filmé en flagrant délit.

Antoine : J'avouerai tout.

Marchandeau :Vous direz que vous avez agi sous la menace de Dréan. Il a promis de tuer votre mère si vous n'obéissiez pas. Vous avez compris ?

Antoine : Oui. C'est ça. C'est Dréan.

***

Irène : Vous avez perdu la clé, mais vous avez l'Inessif. Je dois me sentir comment ? À moitié satisfaite ?

Jean-Baptiste : Caplan ne traînera pas. Il ira à la banque demain dés son ouverture.  Je serai là.

Irène : J'y compte bien. N'oubliez pas l'objectif principal : Luisiadas. Sa mort prime sur le reste.

Jean-Baptiste :  Et les Invisibles ?

Irène : Dantin est mort. Occupez-vous des deux autres.

Jean-Baptiste : Bien, madame.

***

Vogel : Comment tu t'appelles, déjà ?

-Moi, c'est Saddam Hussein. Et là, c'est mes deux fistons, Oudaï et Koussaï. Dites bonjour à George Bush. On peut parler business ou on continue à déconner ?

Vogel : Envoie.

-Voilà le paquet. D'abord, tu connectes la charge. Et ça, là, c'est un aimant superpuissant. Tu le claques et tu t'arraches. Ce boîtier émet à 2 km. Ça te laisse le temps de te mettre bien. T'appuies sur le bouton, et c'est le 11 Septembre.

Vogel : Qu'est-ce qui me dit que tu m'embrouilles pas ?

-Je peux leur demander de te coller la charge dans le fion. Qu'est-ce que t'en penses ? Tiens. Bonne fête, tonton.

Bar

Verner aux toilettes, Dréan braque une arme sur lui

Jean-Baptiste : Suis-moi.

L’empyrée

Eddy : On va à l'Islamyia Bank dés l'ouverture. On prend ta caisse, Walter. Roxane et moi, on entre. Vous deux, vous surveillez si Dréan nous attend pas. Ça marche ?

Lucien : T'oublies pas un truc, Eddy ?

Eddy : Quoi, Lucien ?

Lucien : Le protocole d'élégance vestimentaire. Il va falloir prendre une douche, vous coiffer un peu, sentir la rose et porter quelque chose de présentable. Pour ce qui est du costume, mon beau-frère a tous les choix.

Roxane : Ben, super.

-Caplan, c'est Fargette. Le petit Bleuvenne vient de tomber. Il est venu finir Marceau.

Eddy : Il a fait des aveux ?

Fargette : Oui. Un politique, Marchandeau, les garde au secret.

Eddy : Ça change rien pour nous.

Fargette : Désolé, Caplan.

Eddy : C'est tout ?

Fargette :  Non. Une patrouille a découvert un cadavre dans le 8e, prés d'une banque. On l'a identifié à sa plaque militaire : Werner Blitch. C'est pas un Invisible ?

Eddy : Prés d'une banque ?

Fargette : La Islamyia... "Islamyia Truc", quelque chose comme ça.

Eddy : Merci.

Fargette :  Salut, Caplan.

 

L’empyrée

Luanda : Dréan ?

Eddy : Si c'est lui, il sera là demain.

Luanda : Et je serai pas loin. Changez rien à votre dispositif. Je me charge de Dréan.

Eddy : Myriam, je... elle le gifle puis s’embrassent…

 

A la banque

Banquière : Bonjour. Merci. Je vais prévenir de votre arrivée.

Eddy : Bonjour.

-Tarek Saïda. Enchanté. Si vous voulez bien me suivre. Le code, s'il vous plaît.

Eddy : Bien sûr. "Indépendance."

Saïda : Une seule personne est autorisée.

Roxane : Je reste là.

Saïda : Suivez-moi.

Eddy :  À tout de suite.

Saïda : Si vous avez besoin de quoi que ce soit...

Eddy : Merci. D'accord.

Roxane : On a ce qu'il nous faut ?

Eddy : Tu veux devenir commissaire divisionnaire ? Envoie une copie de la page 35 au président.

Roxane : Et pourquoi pas ministre de l'Intérieur ?

Eddy : Pour ça, il faudra lui envoyer aussi la page 36. C'est parti.

-Police !

-Police !

Roxane : Doucement, putain !

-Les mains dans le dos ! À terre !

Marchandeau : Bouclez la banque. Emmenez-les au SDPJ. Enfermez Caplan seul, menotté et sous surveillance. Allez !

SDPJ

Théo : Espérons qu'on a bien fait de parier nos vies sur ce dossier.

Marchandeau : Enlevez-lui les menottes.

Eddy : Comment avez-vous su qu'on serait dans la banque ?

Marchandeau : Vous savez qui je suis ?

Eddy : Oui, monsieur Marchandeau.

Marchandeau : J'attends une réponse. Le piège que Fargette a tendu à Antoine Bleuvenne, c'est très malin. Trop malin pour Fargette. Ce genre d'idée porte votre signature. Je l'ai mis sur écoute, et quand il vous a appelé pour signaler la découverte du corps prés de la Islamyia Bank, j'ai vite compris.

Eddy : Vous avez mis sur écoute le téléphone d'un flic. Pas très légal, M. le conseiller du président.

Marchandeau : Vous et moi, on est des idéalistes pragmatiques. On a un désir de justice, peu importe les méthodes.

Eddy : Détrompez-vous, M. le conseiller. On n'a rien de commun. Vous avez un job et une vie. Mes amis et moi, on est au cachot.

Marchandeau : Il n'appartient qu'à vous de changer tout cela. Remettez-moi les dossiers que vous avez pris, et vous serez réintégré dans le service actif au grade qui était le vôtre.

Eddy : Ainsi que toute mon équipe ?

Marchandeau : Oui. Rien d'autre à ajouter, Caplan ?

Eddy : Je sais ce que veut faire Irène Bleuvenne. À voir votre tête, vous le savez aussi. Le sergent Luanda est sur les traces de Dréan. Laissez-le faire. Facilitez sa sortie du pays et celle de 2 autres personnes.

Marchandeau : Quelles "personnes" ?

Eddy : Une femme... et le corps d'un officier français.

Marchandeau : Appelez le sergent Luanda. S'il tente quoi que ce soit contre Luisiadas, il est mort.

***

Luanda : N'y pense même pas.

Jean-Baptiste : Luanda ? On fait quoi, maintenant ?

Luanda : Quand tu auras ta patronne dans le viseur, tu la shootes.

Jean-Baptiste : Luisiadas vous a défoncés en Angola, pas elle.

Luanda : On a tenté un coup d'État contre lui, il s'est défendu. C'est pas lui qui a ordonné la mort de Blitch.

Jean-Baptiste : Elle porte un bracelet. La balle ne la touchera pas.

Luanda : Essaie avec ça. Même calibre, mais à l'ancienne.

Jean-Baptiste : N'y pense même pas.

Luisiadas : À l'avenir.

Irène : À l'avenir. Finalement, je suis ravie de me retrouver prés de vous.

Luisiadas : Pourquoi ? Afin de vous regarder dans les yeux et vous voir rendre votre dernier souffle.

-À terre ! À terre !

Un  aérodrome

Eddy : Le compte y est, moins la commission.

Luanda : Je ne suis pas expert en affaires de cœur, mais le temps guérit tout.

Eddy : Il paraît, sergent. Il paraît.

Caplan et Luanda se serrent la main…

SDPJ

Marchandeau : En ces temps tristement cyniques, où chaque jour la loi et la morale sont bafouées, il m'est agréable de constater qu'il y a encore des policiers dignes du titre de gardien du bien commun. Même si, par le passé, ces policiers ont commis des écarts, ils ont accepté avec dignité les sanctions disciplinaires. Et quand on leur a proposé de se racheter en accomplissant une mission quasi suicidaire, ils ont répondu présent, avec courage, probité et un sens profond du devoir à accomplir pour l'intérêt supérieur de la nation. C'est pourquoi, en vertu des pouvoirs que m'a conférés le président, j'ai l'honneur de réintégrer, au sein de cette maison et au grade qui était le leur, les officiers de police... Commissaire Bernardi...

Bernardi : Lieutenant Roxane Delgado. Lieutenant Théo Vachewski. Lieutenant Walter Morlighem. Commandant Eddy Caplan.

Eddy : Regarde-moi ça.  Il est pas beau, le patron ?

Théo : Je t'embrasse.  Donne tes clés. Je vais voir la petite.

Walter : T'es pressé ?

Théo : Oui. À tout à l'heure ?

Eddy : Oui. À tout à l'heure.

Théo : Eddy, Eddy... Je peux parler seul à seul avec Eddy ou pas ? (théo lui annonce qu’il va être papa)

La voiture de Théo explose…

Walter : Non !

Roxane : Théo ! Non ! Non !

Walter : Rox !

Un téléphone sonne.

-Caplan, c'est Vogel. Quatre moins un. T'entends ? Quatre moins un…

 

 

Kikavu ?

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choup37, 15.04.2024 à 10:15

Il manque 3 votes pour valider la nouvelle bannière Kaamelott... Clic clic clic

chrismaz66, 15.04.2024 à 11:46

Oui cliquez;-) et venez jouer à l'animation Kaamelott qui démarre là maintenant et ce jusqu'à la fin du mois ! Bonne chance à tous ^^

Supersympa, 16.04.2024 à 14:31

Bonjour à tous ! Nouveau survivor sur le quartier Person of Interest ayant pour thème l'équipe de Washington (saison 5) de la Machine.

choup37, Hier à 08:49

5 participants prennent part actuellement à la chasse aux gobelins sur doctor who, y aura-t-il un sixième?

chrismaz66, Hier à 11:04

Choup tu as 3 joueurs de plus que moi!! Kaamelott est en animation, 3 jeux, venez tenter le coup, c'est gratis! Bonne journée ^^

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